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LE TORCHON BRULE de AM HOMES ( 200 Editions Le Seuil)
Résumé Nathalie Bullat Ver sur mer le 5 juillet 14)
Tout à fait par hasard j’ai acheté ce livre sur une brocante ( il est de 2002 !) je l’ai « dévoré » en un éclair ! . Cette auteure est une belle découverte . Le style à la fois minimaliste ( phrases concises tel un script de film ) et en même temps riche en détails.. Style cru aussi , réaliste..Elle décortique au scalpel les travers de ses personnages…
« le torchon brûle »est l histoire d’un couple aisé, la quarantaine, habitant la banlieue new-yorkaise avec deux jeunes fils. Ils étouffent dans leur vie de petits bourgeois au bonheur apparent et obligatoire…Elle, Elaine s’ennuie, se remet en question. Lui, Paul, multiplie des aventures extraconjugales. Leurs amis sont similaires, ils semblent appartenir à une confrérie.. mêmes pavillons, mêmes idées, mêmes sorties le weekend ,mêmes soirées barbecues.. Elaine frôle la neurasthénie. Un soir le couple met volontairement le feu à la maison.. symbole d’une purification ??? peut-être ? mais à partir de là c’est la lente descente aux enfers, ils s’enfoncent dans le mensonge, ils se jettent dans des expériences inhabituelles que la morale condamne. Durant les travaux de réparation de la maison, les enfants, dont ils ne voient pas le mal-être grandissant, vont vivre chez de voisins et Elaine et Paul habitent chez des amis, prototypes du couple parfait.. mais tout cela n’est qu’apparence …
Elaine et Paul paieront très cher le prix de leur geste.
Cet ouvrage est une réflexion sur le couple et la routine, mais surtout sur les conséquences de nos actes …Car les conséquences de cet incendie volontaire seront terrifiantes. Si le lecteur est amusé par certains passages teintés d‘humour noir, de détails croustillants, il n’en reste pas moins que le fond est une peinture d’une société dissolue où les héros ne connaissent plus de limites et vont droit vers la tragédie !
Critique du New-York Times » Captivant de bout en bout. A. M. Homes s'affirme comme la portraitiste virtuose de la dépravation contemporaine «
Citation : chaque matin, les rues fourmillent de types bien propres sur eux, qui portent des costumes à mille dollars, et se prennent pour des cracks ! cent mille bureaux, un million de cages sans fenêtres vouées au commerce…un bourdonnement célébrant la poésie du marche ..
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