"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce recueil de Roald TAYLOR s'inscrit dans la tradition du renouvellement de l'inspiration satanique et gothique. Qui ne pourrait s'empêcher de trembler devant l'inexplicable ? Bien souvent, on reste sans voix et parfois sans réflexion devant un crime odieux, une attitude cynique et servile devant l'horreur ou la prétendue justification d'un génocide. N'est-ce pas le Diable et son train qui nous conduisent à ce genre de réflexion ? Mais parfois, l'auteur conduit alors son lecteur dans un cheminement sarcastique où le Diable fait peur mais sait aussi faire rire, jaune ou noir, selon les situations et les personnages évoqués. Ainsi, l'enterrement de l'aïeule sorcière n'a rien de triste : il est empreint d'une forme de terreur et d'humour grinçant. Le Puits de l'oncle Pavel plonge au coeur de l'âme vers un inconnu angoissant à souhait. La Première sortie d'un démon le révèle à lui-même, tandis qu'un pauvre garçon qui a connu les horreurs de la rue ne retrouve, dans une fausse sécurité, que des horreurs fanatiques pire encore que ses propres démons. Et le Testament du Diable, conte éponyme du recueil, nous rappelle que le modernisme peut engendrer la crainte et rappelle parfois la mort sous ses plus énigmatiques aspects...
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