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"Le temps presse", écrit saint Paul aux chrétiens de Corinthe. Ses Epîtres annoncent simultanément l'imminence de la fin des temps et l'obligation pour le croyant - tenaillé par cette brutale pénurie d'avenir et par un surcroît de présence de Dieu - de demeurer en paix dans une durée paradoxale. Simple menace rhétorique ou épreuve fondatrice ? Le temps "presse", en effet, et dans la double acception du verbe : il est pressé parce que court, abrégé, embrasé par la proximité de la Parousie, et il presse l'existence, la comprimant et l'oppressant. Heidegger a montré comment la religiosité du christianisme primitif vit le temps lui-même, disposant le croyant à l'expérience facticielle de la vie. Mais l'entreprise initiée par le jeune professeur de Fribourg n'eut pas de suite. Pourtant, la proclamation de la résurrection du Christ opère une transformation ontologique de la temporalité (kairos) regardant de plein droit la philosophie : comment vivre un temps qui finit ? L'exploration de la temporalité chrétienne proposée dans ce livre conduit le lecteur, par une ambitieuse traversée, au coeur de l'existentialité, de la liberté et de l'histoire.
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