80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ils viennent de passer du lycée à la faculté, de l'âge ingrat à l'âge d'aimer. Ils n'ont pas vingt ans et l'on est à l'automne de 1939...
Pour Julien, Laurence, David, René, enfants d'une tranquille bourgeoisie de province, l'apprentissage de l'âge adulte sera celui de l'occupation nazie, de l'antisémitisme, de la lâcheté ou du courage, de la mort. De l'amour, aussi, et de ses déceptions.
C'est, bien sûr, de sa jeunesse que s'est souvenue l'auteur de La Terrasse des Bernardini (prix Renaudot 1973), en peignant ces portraits en demi-teinte, nuancés parfois d'un sourire. Mais ce roman, fidèle témoignage sur les pages sombres de notre histoire, est aussi celui de la jeunesse. En tout temps semblable.
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