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Le specisme hyperboreen

Couverture du livre « Le specisme hyperboreen » de Granel Mathieu aux éditions Sydney Laurent
Résumé:

Par-delà la sainte torture des tauromachistes et le saint suicide des antispécistes - végétariens, végétaliens, végan L'hyperborée est la contrée du surhumain nietzschéen. Qu'est le surhomme chez Nietzsche ? L'humain tragique capable d'embrasser pleinement la réalité de la vie, gardant un «... Voir plus

Par-delà la sainte torture des tauromachistes et le saint suicide des antispécistes - végétariens, végétaliens, végan L'hyperborée est la contrée du surhumain nietzschéen. Qu'est le surhomme chez Nietzsche ? L'humain tragique capable d'embrasser pleinement la réalité de la vie, gardant un « grand mépris » pour toute sorte de fuite idéaliste... Dont sont tauromachie et antispécisme.

Respectivement cruauté et pitié, les voilà contraires par leurs effets, mais liés par leur généalogie : l'inaptitude à accepter la mortelle tragédie de la vie. La corrida pensant réaliser une représentation de la tragédie de la vie, ne sait que barioler religieusement une présentation tragique de la mort. Elle est une culture du viol ; elle est la sainte torture d'un taureau émissaire. L'antispécisme intervient en anémie des instincts de vie se traduisant par un retrait de soi moribond. Il dirige, par voie de conséquences, au saint suicide de l'humanité pécheresse.

Ces passions tristes religieuses proposent l'une en face de l'autre le viol expiatoire et le suicide rédempteur. Elles existent comme les vallées de sang et de larmes d'une montagne de médiocrité au sommet de laquelle se trouve perché parmi les aigles, l'hyperboréen. Ainsi, le voici à distance de la moiteur de ces marigots qui puent la mort. Nietzsche l'eut précisé : « Ni par terre, ni par mer, tu ne trouveras le chemin qui mène aux hyperboréens. » Seule une élévation mène jusqu'à la haute et rude altitude où seul survit le surhumain.

Dans ces cimes vivifiantes se résout le cas de conscience spéciste n'étant autre que celui de l'humain face à sa propre mort. Le trépas de l'Animal n'intervient qu'en objet du salut de la conscience humaine. En tant que fétiche tauromachique ou tabou antispéciste, celui-ci ne fait surgir que deux défaillances dans la puissance à jouir du monde donné. Ces défaillances, véritables fuites - en avant dans la cruauté tauromachique et en arrière dans la pitié antispéciste -, cet ouvrage entend les surpasser par la proposition d'un spécisme tragique affrontant droit dans les yeux la vérité de la mort - de la vie - : un spécisme surhumain ; un spécisme hyperboréen.

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