"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au séminaire supérieur de théologie de la Compagnie de Jésus, Balthasar découvre la littérature française vivante. Il lit Péguy, Bernanos, et commence à traduire le Soulier de satin. Doué d'un sens littéraire et esthétique, rare chez les théologiens, qui lui fait percevoir comme une nécessité la pénétration, dans sa langue originelle, du texte étranger, Balthasar reviendra au moins cinq fois sur sa traduction du Soulier, qui parut pour la première fois en 1939, assortie de la Postface dont nous présentons ici la première traduction intégrale en français.
Outre une très certaine affinité de tempérament entre Balthasar et Claudel, une expérience différente mais néanmoins comparable unit le prêtre et le poète. Le jésuite, en effet, connut lui aussi son " Soulier de satin " dans sa rencontre avec Adrienne von Speyr. Et cette rencontre lui a permis avec beaucoup d'intelligence et de finesse de cerner ce qui est au centre de l'expérience claudélienne : " Toute l'histoire de la spiritualité chrétienne est celle du risque accepté de privilégier l'éros métaphysique ".
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !