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Les violents ont quelque chose d'exceptionnel.
Ils fascinent. Ils fascinent parce qu'ils osent s'affranchir de la loi commune. Ce sont des rebelles. Leur brutalité fait surgir du fond de la nuit des forces très anciennes, oubliées, qui les illuminent de l'éclat sombre des révoltés. Ce sont des élus, des révélateurs. On ne sait pas qu'ils tirent leur extraordinaire énergie de la vie des autres. C'est pourquoi, au début, la violence jouit, presque toujours, du consentement de ses victimes.
Elle étend sur elles le pouvoir protecteur de l'arbitraire, du jamais vu, de l'inouï, de l'indistinct, du chaos. Elle rend possibles ou probables des choses qui, sans elle, n'arriveraient jamais. La violence suscite la compassion. Car elle a toujours une raison. Puis elle fait naître la complaisance. Puis la complicité. L'effroi ne vient qu'après. Il s'appelle Louis. Il est plus âgé qu'elle. La première fois qu'il la rencontre, c'est à un dîner de gala à Genève.
Elle a vingt-trois ans. Elle a du talent et veut devenir photographe. Ce soir-là, face à lui, elle est frappée par ses yeux et sa carrure. Leur histoire vient de commencer...
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