"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans les eaux des Glénan flotte un noyé, dépourvu de toute identification hormis un morceau de papier sur lequel le nom de Gwenn Rosmadec a été griffonné.
Pourtant, ce dernier ne le connaît pas. Cependant, sa ressemblance avec un sonneur du bagad de Quimper est si frappante que notre écrivain public - et Sherlock Holmes à ses heures - décide de démêler les fils d'une affaire qui s'annonce pour le moins complexe.
Pourquoi cet homme cherchait-il à le rencontrer ?
La réponse, Gwenn et Soazic vont devoir la chercher sur l'île de Mayotte. Et là-bas, au coeur des Comores, ils iront de découvertes en surprises au sein d'un environnement tropical luxuriant, peuplé de personnages tour à tour truculents ou sordides.
Au-delà d'une histoire pleine de suspense et de rebondissements, Alex Nicol nous donne l'occasion de découvrir cette île française de l'Océan indien souvent méconnue, et de retrouver notre duo de choc dans de nouvelles aventures.
Non loin des Glénans, le cadavre d’un homme noir flottant entre deux eaux est repêché par un équipage de sauveteurs en mer. L’écrivain public Gwenn Rosmadec et son épouse Soazic sont en train de fêter l’anniversaire de Gwenn quand l’adjudant-chef de gendarmerie Irène Le Roy leur téléphone pour leur demander de venir reconnaître le cadavre du noyé inconnu à la morgue de Pont l’Abbé. Rosmadec ne le reconnaît en aucune manière. Pourtant, le décédé, qui n’avait aucun papier sur lui, gardait quand même dans la doublure de sa veste un petit morceau de carton avec le nom et la profession de l’écrivain public. Un peu plus tard, à la fin d’un concert donné dans le cadre du festival interceltique de Lorient, Gwenn a la stupéfaction de voir et d’entendre jouer un sonneur noir qui est la copie conforme, le sosie parfait de l’inconnu de la morgue. Il l’invite à boire une bière, histoire d’en savoir un peu plus. Le sonneur noir lui apprend qu’il est originaire de l’île de Mayotte, qu’il a été adopté et ramené en France par un couple de Bretons et que son frère jumeau, qu’il a perdu de vue depuis longtemps, est resté au pays. Il n’en faudra pas plus pour que le trio se lance dans une enquête qui les emmènera jusqu’à Mayotte…
« Le sonneur noir du Bagad Quimper » est un roman policier de facture très classique, mais avec quasiment aucune fausse piste. Son principal intérêt réside dans les descriptions de ce confetti de l’Océan Indien où se pratique un véritable trafic de chair humaine dans les tristement célèbres « kwassas-kwassas ». Le style n’est pas désagréable, un brin descriptif, mais assez vivant quand même en raison de nombreux dialogues. L’intrigue pêche un peu par un certain nombre d’invraisemblances. C’est incroyable le nombre de Bretons que Gwenn rencontre un peu partout, bien entendu à tous les postes clés et qui tous contribuent de bon cœur à son enquête. Jusqu’à la Marine Nationale qui est mise à contribution. Et, autre originalité qui laisse un peu pantois : les immigrés ne sont pas de pauvres Comoriens en quête de meilleures conditions de vie, mais des Chinois dont on se demande quelle lubie leur a pris de passer des Comores à Mayotte pour finir en Grande-Bretagne en passant par la Bretagne ! Difficile de faire plus improbable comme itinéraire. Ouvrage de divertissement sans plus.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !