Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La voix qui parle ici est, tour à tour, légère et grave, simple et complexe, lucide et rêveuse. Elle s'insinue en vous et vous prend sans crier gare. Elle est là, vous l'entendez. Elle dit d'abord la fusion des corps et des éléments, l'éblouissement du désir et la perte de soi (« Et j'ai tout oublié/ sauf ce désir qui rampait »). Elle dit qu'elle va raconter : « C'était juillet ». Le sillon des jours est ce récit... Avec ce « frêle rayon de joie », il s'agit bien ici de résister au malheur, à la mort, à la folie des hommes, de s'obstiner à planter dans le « sillon des jours » ces quelques graines d'espoir et de lumière qui font soudain luire l'existence, là-bas, comme sur une autre rive, et qu'on appelle des poèmes : De grands cyprès/ plantés comme des couteaux/ habillent la campagne/ De la neige sur la rive ?/ La rive.../ C'est au-delà de la fenêtre du train.
Extrait de la préface de Jacques Ancet
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !