Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Supposons que, pour faire apprécier à Pékin le théâtre de Molière, on n'ait donné que la scène du Mamamouchi dans Le bourgeois gentilhomme. Ce serait du Molière ; ce ne serait pas du Molière. Depuis qu'ils ont vu l'opéra de Pékin, les Français parlent souvent du théâtre chinois comme ferait de Molière le Chinois qui ne connaîtrait que le Mamamouchi. Grâce à M. Li Tche-houa, habile traducteur des Contes anciens à notre manière, le lecteur de langue française pourra lire enfin, dialogues et parties lyriques entièrement traduits, trois des plus belles pièces du théâtre chinois. Elles datent des XIII? et XIV? siècles, sous la dynastie des Yuan. En découvrant L'avare de Tcheng T'ing-yu, on reconnaîtra un personnage qui ne le cède ni à celui de Plaute, ni à celui de Molière. Avec Le signe de patience, la morale bouddhique anime une action dramatique. Enfin, avec Le fils prodigue, chef-d'oeuvre de Ts'in Kien-fou et du théâtre universel, c'est la morale confucéenne qui sauve le mauvais garçon. La préface de M. Li Tche-houa permettra au lecteur qui ne sait rien encore du théâtre chinois de situer ces pièces dans l'histoire de la dramaturgie.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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