"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le mot persiflage, apparu vers 1734, connaît aussitôt un immense succès dans la société mondaine avant de décliner dès le début de la Révolution. Il servit d'abord à désigner le jargon ampoulé des jeunes élégants puis fut appliqué à l'art libertin de la mystification et surtout à la gaieté philosophique. Objet de fascination et de scandale, ce langage est un subtil révélateur des paradoxes de l'époque. Cette enquête érudite et passionnante éclaire également la nature et le sens de notre propre rire aussi ambigu, entre conservatisme et subversion.
Table des matières Introduction PREMIÈRE PARTIE : SUR LA PISTE DE PERSIFLÈS I - Les parodies amphigouriques II - La diffusion du mot : le rôle de Grandval fils DEUXIÈME PARTIE : LE PERSIFLAGE DES PETITS-MAÎTRES I - De l'amphigouri au persiflage II - Les héritiers des Frondeurs TROISIÈME PARTIE : LE PERSIFLAGE DES ROUÉS I - Persiflage et mystification II - La mécanique libertine III - De l'origine des pantins QUATRIÈME PARTIE : LE PERSIFLAGE PHILOSOPHIQUE I - La philosophie des persifleurs II - Le persiflage des philosophes CINQUIÈME PARTIE : LES PERSIFLEURS A LA LANTERNE I - Le persiflage et la logomachie révolutionnaire II - Ironie de l'histoire Conclusion -- Bibliographie -- Index
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