Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr. »Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, Pierre Lemaitre joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre." [...] [Une] réussite totale, une langue savoureuse, une intrigue parfaite, un ton délicatement sarcastique" Le Canard Enchainé"Un roman savoureux, drôle et fort méchant" Biblioteca"C'est noir, très drôle et complètement inattendu" Madame Figaro
Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Une tueuse à gage d'un certain âge qui remplit parfaitement ses contrats c'est rare....tout déraille littéralement quand " elle se met elle même surchauffer de la cafetière ". Car rien n'est plus dangereux qu'un tueur fou....ou plutôt si la meilleure tueuse victime d'un Alzheimer !
- [x] Pierre Lemaître - Le serpent majuscule
Je connaissais Pierre Lemaitre grand auteur de fresques familiales et historiques: je le retrouve ici dans un style totalement déjanté, avec son tout premier roman édité sur le tard, un condensé d’humour noir.
L’héroïne est une grand-mère, ancienne résistante, devenue tueuse à gages. Qui se méfierait de cette gentille mamie ? Elle est pourtant redoutable et sans pitié, mais attention car elle commence à devenir sénile, aigrie et perd quelque peu la mémoire.
Pierre Lemaitre excelle toujours dans l’art de l’écriture, ici avec un ton humoristique et une bonne dose de second degré. Cette ironie cache pourtant des sujets plus tragiques, avec des situations savamment décalées quand il aborde la sénilité, la solitude ou même la maltraitance animale.
Une lecture divertissante, savoureuse et diablement immorale !
Cramponnée au volant de sa R25, Mathilde trépigne car elle est coincée dans les embouteillages, elle râle, insulte tout le monde même Ludo, le dalmatien, en prend pour son grade. Mathilde est pressée, elle a un contrat à exécuter. Si, si, un contrat, comme la mafia : un mystérieux ami, Henri, alias le commandant, qu’elle a connu dans la Résistance lui a désigné une victime à abattre.
Ce sera chose faite, en pleine rue, alors que l’industriel promène son Teckel, deux balles dans les testicules pour le fun et une dans la tête pour finir, et pendant qu’elle y est, autant trucider le Teckel, que deviendrait-il sans son maître….
Mathilde fut une belle femme autrefois, mais en 1985, elle s’est empâtée, trente kilos au moins, mais garde un certain charme.
Elle a réussi sa mission, malgré les petits arrangements dans le mode d’exécution, et devrait se débarrasser de son arme car on lui en fournit une différente chaque fois pour ne pas éveiller les soupçons. Mais parfois, elle les garde et les range dans un carton à chaussures. Mais, en saut lieu on s’inquiète : pourquoi avoir visé les testicules ? Même Henri essaie de comprendre et l’appelle le lendemain mais elle trouve une explication…
Entre deux contrats, Mathilde a une vie ordinaire, elle a épousé un médecin aujourd’hui décédé, un peu par dépit car elle était amoureuse d’Henri, qui avait aussi un béguin pour elle, mais la manière cruelle dont elle a exécuté un officier allemand pendant la guerre, sans éprouver la moindre émotion lui a fait prendre un autre chemin. Dangereuse, Mathilde !
On va suivre Mathilde au fur et à mesure des contrats qu’on lui confie, mais on commence à se demander si Alzheimer n’est pas entrée en contact avec son cerveau, car elle commence à avoir envie de trucider tout le monde, le voisin qui lui apporte des légumes, une jeune femme dont elle a noté l’adresse sans se souvenir du pourquoi et du comment : dommage collatéral…
J’ai littéralement dévoré ce roman, les ruminations de Mathilde qui parle avec Henri dans sa tête, le pauvre Ludo, le chien, qu’elle malmène sans vergogne… c’est jouissif pour le lecteur de la suivre au fil des contrats et de ses délires, même si on ne voudrait en aucun cas l’avoir comme voisine, avec un final en apothéose… On ne meurt que d’une chose durant cette lecture, c’est de rire…
J’ai découvert Pierre Lemaître avec « Au revoir là-haut » et depuis je dévore : la saga, la suite avec « Le Grand Monde », mon préféré, mais je connaissais très peu l’auteur de polars n’ayant lu que « Robe de marié » qui m’a beaucoup plus et je suis conquise. Il a sorti ce roman, écrit dans les années quatre-vingts et non publié, d’un tiroir et a décidé de le publier sans modifier le texte sinon, cela aurait été un autre livre explique-t-il.
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/03/06/le-serpent-majuscule-de-pierre-lemaitre/
Mathilde, petite bonne femme d'une soixantaine d'année au caractère bien trempée reçoit ses ordres de route du commandant Henri. Elle a la charge de faire disparaître certaines personnes moyennant finances jusqu'au jour où vieillesse arrivant, cela dérape.
Ce polar ludique et distrayant à souhait où l'intrigue est plutôt bien menée va de rebondissement en rebondissement. J'ai apprécié le côté féministe de ce manuscrit avec la forte personnalité de Mathilde, un brin parano, mais qui a beaucoup de ressources au point de déjouer certains pièges. Ce côté punchy du personnage principal donne une certaine tonicité au livre.
Premier roman de cet auteur qui a le mérite d'être un polar gentillet qui m'a par moment fait bien rire car très visuel. Cependant il ne sera pas inoubliable contrairement aux autres livres plus affutés qui suivront.
A lire comme un bon divertissement.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/le-serpent-majuscule-pierre-lemaitre.html
C'est le deuxième livre de Pierre Lemaître que je lis, et je n'ai pas plus été séduite par celui-ci que par le premier.
L'histoire est fantaisiste certes, mais elle ne m'a pas captivée, loin de là.
Certaines scènes sont violentes sans que cela ne soit nécessaire, à mon avis... et pourtant, j'ai lu des thrillers où la violence avait la part belle, sans que cela ne me dérange.
J'ai lu beaucoup d'avis enthousiastes sur ce premier roman de Pierre Lemaitre, sorti des cartons en 2021.
Ce polar loufoque n'est pas du tout le genre que je lis d'habitude, je l'ai lu facilement parce que l'écriture est fluide mais l'histoire ne m'a pas du tout emballée. Sans m'ennuyer, je n'y ai rien trouvé d'intéressant. Mais bien sûr, ce n'est que mon opinion personnelle.
Je trouve un peu dommage que l'on encense un livre parce que l'auteur a du talent.
Il s'agit du premier polar de l'auteur.
Mathilde ancienne résistante de la dernière guerre reconvertie en tueuse à gages . Son ancien chef de réseau lui confie des contrats.
Mathilde aime le travail bien fait , n'a aucune empathie et dégomme avec plaisir en pensant bien faire. Mais elle vieillit a du mal à se concentrer et se souvenir. De plus elle a des sautes d'humeur et l'amnésie la guette.Evidemment cela va dégénérer pour notre plus grand plaisir. C'est drôle, loufoque et nous passons un bon moment de lecture avec notre tata flingueuse !
Mathilde, veuve de soixante-trois ans, est une petite dame dynamique. C’est aussi une ancienne résistante qui exerce une profession pas banale puisqu’elle est tueuse à gage. Sauf que Mathilde commence un peu à fatiguer, à se mélanger les pinceaux dans ses missions et à oublier les règles qui lui permettent de ne pas se faire repérer. Ce qui va conduire à des situations ubuesques que Henri, le supérieur et vieil amoureux platonique de Mathilde, va devoir gérer alors qu’un jeune policier, René Vassiliev, commence à avoir des doutes sur cette accorte petite bonne femme.
Ce polar est celui avec lequel Pierre Lemaitre a fait ses adieux au genre mais le premier écrit par l’auteur en 1985. On y sent une véritable jubilation à aller sur ce terrain tout en se permettant d’y mêler une touche de fantaisie en mettant en scène une femme tueuse à gage affublée de pertes de mémoire qui, dans le cadre de son travail, sont véritablement fatales.
Cette mamie flingueuse qui perd la boule et sème la mort autour d’elle est fort réjouissante et le tout est particulièrement divertissant. Sous ses airs bonhomme, Mathilde est une teigne sans cœur qui n’aime personne, pas même sa fille, et qui n’a aucune complaisance ou pitié pour qui que ce soit. Evidemment, le plaisir de la lecture réside dans cette contradiction et dans ce personnage qui trompe allègrement son monde.
Pierre Lemaitre y va fort avec l’humour noir et les situations décalées et n’hésite pas à dézinguer certains de ses personnages qu’on pensait être parmi les principaux. Il s’en explique d’ailleurs dans un avant-propos éclairant : « J'ai la réputation d'être assez méchant avec mes personnages et dès ce premier roman le reproche est, à mon avis, justifié. Le lecteur ne supporte pas toujours aisément la mise à mal d'un personnage auquel il s'est attaché. C'est pourtant ce qui arrive dans la vie non ? […]. Pourquoi le romancier devrait-il mettre plus de gants que la vie elle-même ? Mais ce qu'on accepte de la vie, on n'est pas toujours prêt à le pardonner à un romancier. Parce que lui avait le choix de faire autrement … et qu'il ne l'a pas fait. »
C’est un livre un peu foutraque dans lequel tout est permis grâce à ce personnage de Mathilde qui ne semble avoir aucune limite et qui, si elle perd la tête, n’a rien perdu de ses réflexes acquis au fil des années.
On pensera évidemment à Audiard dans l’ironie des dialogues et des situations et parce que le récit dégage un charme suranné attachant. Pierre Lemaitre a soigné l’ensemble de ses personnages, jusqu’aux seconds voire troisièmes rôles, livrant des portraits pleins de causticité et parfois de tendresse, dans une galerie truculente et décalée.
Avec ce polar, la boucle est donc joliment bouclée pour Pierre Lemaitre, et sans doute pour ses lecteurs.
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