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Il y a, à n'en point douter, un secret dans la vie de Baudelaire, une pensée permanente vers un être qui l'a approché de très près et dont il n'a pas voulu nous révéler le nom, pour des raisons à la fois familiales et sociales. Nous ne croyons pas qu'il soit exagéré d'écrire que ce personnage mis en pleine lumière au fur et à mesure d'une étude attentive des textes du poète, va renouveler notre vision de l'univers baudelairien, tout au moins son univers féminin : la mendiante rousse, Sisina, Jeanne Duval, Madame Sabatier, Marie Daubrun doivent désormais laisser une place importante à un être de l'espèce ombre et lumière. Il l'accompagnera sa vie durant quelquefois en sourdine - et par une fatalité étrange, sera un jour son héritière.
Henri Lecaye : Né à Manssourah, le 3 avril 1912. Pédiatre de la faculté de médecine de Paris. Chef de service à l'hôpital français d'Alexandrie. Chargé de cours à l'École supérieure des lettres, de Beyrouth. Retour en France, en 1960. Exerce la pédiatrie dans la région parisienne. Collabore à différentes revues: Études méditerranéennes, Cahiers G.L.M., la Délirante, la Quinzaine littéraire, Preuves.
Très lié à des poètes et écrivains, tels que Pierre-Jean Jouve, Louis Massignon, René Char. Il publie Le Désert dans la porte céleste chez G.L.M., Le Peintre Mahmoud Saïd chez Braun.
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