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Ce volume reprend dans son état initial le recueil publié par Edouard Glissant en 1961. II contient les poèmes écrits entre 19 et 26 ans, de 1947 et 1954. Le titre et les poèmes sont à l'image du poète.
Le sang rivé est un hymne à la nature des Antilles, cette rive de l'Atlantique, éloignée de l'Afrique-mère à laquelle enfin l'homme noir hier encore esclave a fini par s'adapter.
Le sang rivé est un manifeste d'enracinement dans cette terre d'adoption : le noir africain arrivé aux Antilles y fixe son sang ; percevant désormais le monde à partir de son lieu.
Le sang rivé est une exposition de soi : l'écrivain assume clairement son statut de poète engagé, partageant l'histoire de son peuple sans oublier de se mesurer aux autres histoires du monde.
Edouard Glissant confirme par ces textes sa place de héraut du monde noir après le rôle qu'il a joué lors des deux Congrès internationaux des écrivains et artistes noirs (Paris, 1956 ; Rome, 1959) qui constituent le moment où se forge une parole autonome, authentique et collective des intellectuels noirs dans l'espace littéraire et politique européen.
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