80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les auteurs du 16 siècle sont réticents à parler de roman, catégorie honnie des milieux humanistes ; des préjugés liés à notre époque nous empêchent par ailleurs d'attribuer le nom de roman à des ¦uvres qui échappent aux critères normatifs établis aux 19e et 20e siècles. On peut néanmoins repérer bien des pratiques attestant de la vitalité du genre dans la production du 16e siècle : d'un côté, la réédition ou le remaniement des vieux romans de chevalerie ; de l'autre, la traduction de textes de l'Antiquité ou issus de sources contemporaines, italiennes et espagnoles. On se doit de prendre en compte également la veine créative qui, des chroniques rabelaisiennes aux romans verviliens - en passant par les ¦uvres d'Hélisenne de Crenne, Guillaume des Autels, Nicolas Denisot ou Martin Fumée -, cherche à explorer les nouvelles voies du récit. Et ceci bien avant que s'annonce la vague et la vogue des romans d'amours tragiques ou encore qu'apparaissent les romans-phares de l'époque moderne : Don Quichotte ou L'astrée...
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