"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Dès sa naissance, le roman a été perçu comme un genre « roturier ». Et si ce jugement était plus profond qu'il n'y paraît ? Le Roman de la démocratie repose sur l'hypothèse qu'il existe une démocratie interne au roman et que celle-ci fournit un équivalent des expériences fondatrices de la démocratie : en témoignent les fictions de socialisation, la recherche d'un contrat égalitaire avec le lecteur, la promotion littéraire de la langue commune - ces modes constitutifs du genre romanesque.
Des oeuvres aussi diverses que celles de Diderot, Balzac, Dickens, Flaubert, Gide, Barrès, James ou Virginia Woolf permettent de suivre la construction, la mise en cause et la suspension de cette démocratie imaginaire. Selon l'hypothèse ultime de l'auteur, l'interruption des procédures contractuelles caractériserait, au XXe siècle, des récits affectés par le phénomène totalitaire, qu'ils soient sous influence idéologique (Céline, Aragon) ou simplement récits de terreur (Camus, Perec) : que devient le roman de la démocratie lorsque la démocratie disparaît ?"
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