"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le Roi se meurt n'est pas seulement l'une des pièces qui font la notoriété de leur auteur. Elle témoigne d'une évolution, amorcée avec Tueur sans gages (composé en 1957) et Rhinocéros (écrit en 1958), dans l'esthétique dramatique de Ionesco. En 1962, les fracas des années soixante et de l'avant-garde sont déjà loin. En 1956, lors de la reprise des Chaises au Studio des Champs-Élysées, Anouilh a publié en première page du Figaro un article où il comparait Ionesco à Molière. Voici l'auteur de La Cantatrice chauve promu au rang de classique, ce qu'il ne renie pas, au contraire, puisqu'il déclare en cette même année 1956 : Finalement, je suis pour le classicisme. Le Roi se meurt s'inscrit dans cette continuité. Ionesco qualifie sa pièce de petit exercice classique, sans désarticulation et elle est saluée comme telle par la critique. C'est ce classicisme que nous allons tenter de comprendre et de définir. » Pascale Alexandre-Bergues.
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