80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Eric Baldaquino est un homme égaré, seul, et souffrant du vide de cette solitude vécue comme une pénitence. Il n'est en lui de bonheur que dans le souvenir ressassé des saisons de son enfance. A l'abri dans les bras de sa mère, il n'a pas vu le monde tel qu'il était, mais bien tel qu'il souhaitait qu'il fût ; et lorsque le flux obligé des ans l'a porté loin du rempart maternel, il s'est senti trahi.
Frappé d'impuissance, il ne cesse de demander des comptes ; apostrophe jour et nuit un dieu improbable ; s'agite comme un animal de foire au milieu d'une humanité en déroute, peuplée d'êtres résignés, de pantins sans amour. Un désespoir absolu le tient au bord du gouffre, ce ravin des fautes humaines, dans lequel il est tout près de s'anéantir, corps et âme. Jusqu'au jour où sa mère meurt. Quelqu'un peut-il prendre la place de celle qu'il vient de perdre, dans ce monde qui ne sait plus étreindre, dans ce monde démembré ? Non, bien sûr.
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