80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Joël Bernat est psychanalyste. Il contribue, par son travail, à une réflexion qui s'est implicitement proposé d'étudier ce que j'appellerais globalement la rémanence dans l'oeuvre théorique freudienne. Il nous propose une interrogation de cette construction. La pratique de la cure impose au psychanalyste de ne pas adhérer au discours des théories infantiles, mais il apprend aussi qu'aucune théorie ne s'en éloigne. Cela constitue le principe même de ce qui fait trace, à la condition de savoir lire. Joël Bernat nous indique les formes originaires des énoncés freudiens et surtout comment la théorie est informée par la filiation, agissante et féconde. Il nous invite à une mise à jour lente et patiente de la mémoire freudienne, des sources voilées, du lunon de la pensée que Freud a voulu transcrire. C'est un texte rigoureux qui est proposé sans cesse reformulant cette proposition que l'écriture de la pensée est la mise en oeuvre de sédiments. C'est ainsi que nous pouvons assister ici à la croissance extérieure au sol d'origine, mais s'y fertilisant, d'une pensée psychanalytique dont il est implicitement inutile de dire qu'elle est freudienne.
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