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À la fois hybride, monstre, cyborg ou mutant, le posthumain est une figure pour le moins paradoxale ; annonciatrice bien souvent de la fin de l'Histoire, elle incarne pour l'homme la possibilité de transcender sa propre mortalité, tout en présentant, à l'instar des utopies, un état figé, final et abouti. Cependant, en replaçant le posthumain dans l'histoire de l'évolution, ne peut-on pas, justement, le faire évoluer ? Il ne serait plus l'idéal à atteindre ou le pire à éviter, mais la représentation des possibles, les branches fantasmées d'un futur arbre évolutif. Les ramifications en sont nombreuses et fertiles, largement irriguées sur le plan du discours et de la narration par les différentes théories de l'évolution des espèces et par celle de la cybernétique, science pluridisciplinaire à l'origine même du posthumanisme. Dans cet ouvrage, l'autrice se demande, en relisant des romans et des nouvelles de science-fiction publiés surtout entre 1948 et 2005, de quelle façon le posthumain littéraire s'inscrit dans la logique de ces théories et dans quelle mesure il en mobilise les signes et les savoirs.
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