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Au cours de son règne - le plus long de l'histoire de France - Louis XIV accorda aux arts une place centrale dans l'accompagnement de son projet politique : architecture, peinture, sculpture, musique ou danse bénéficièrent ainsi d'un mécénat royal quasiment sans limite. Représentant les acteurs de cet âge d'or, le portrait peint trouva particulièrement à s'y épanouir, surtout à partir des années 1680, lorsque trois artistes, concurrents mais amis, entreprirent de renouveler le modèle trop sage du portrait classique en lui insufflant un élan baroque inattendu.
François de Troy (1645-1730), Nicolas de Largillierre (1656-1746) et Hyacinthe Rigaud (1649-1753) révolutionnèrent ainsi la syntaxe du portrait français et, plus généralement, du grand portrait d'apparat européen. Habiles à varier incessamment sur un schéma de composition très contraignant - celui du triangle de base de la figuration humaine - ils donnèrent au genre ses lettres de noblesse en le hissant à un niveau de difficulté de conception et de qualité d'exécution au moins égal à celui des grands tableaux d'histoire.
Accompagnant l'exposition d'une centaine de chefs-d'oeuvre, ce livre étudie les modalités pratiques, théoriques et esthétiques de l'art du portrait français à son apogée.
Perpignan, Musée Hyacinthe Rigaud, juin - novembre 2021
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