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Pour Claude Polin, en abordant le totalitarisme à partir de l'idéologie, Hannah Arendt n'est pas parvenue à établir « de différence de nature » entre celui-ci et n'importe quelle forme de despotisme.
« Or un simple survol de n'importe quel ouvrage d'Arendt sur le totalitarisme, notamment Les Origines du totalitarisme (...) et La Nature du totalitarisme, révèle ceci : l'idéologie n'est pas la nature du totalitarisme chez Arendt ; elle en est le principe. C'est plutôt du côté de la terreur qu'il faut chercher la nature du totalitarisme chez Hannah Arendt ».
En faisant usage de la terreur, le totalitarisme donna naissance aux « cadavres vivants » et nous apprit, par conséquent, deux choses :
Primo, le mal radical est possible ; secundo, l'existence d'une nature humaine unique et inaltérable est problématique.
Docteur en philosophie politique et morale, Oboumou Ibrahim est enseignantchercheur à l'université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire, Abidjan). Il a publié Démocratie moderne et droits de l'homme. Réflexions à partir de la figure du migrant (Paris, Édilivre, 2015). Le Phénomène totalitaire chez Hannah Arendt est son deuxième ouvrage.
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