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Les chrétiens n'ont pas inventé le culte des images, mais une adoration fondée sur une équivalence entre corps et figure de surface. Tout au long des premiers siècles du christianisme, des récits mettent ainsi en scène des images qui s'animent : elles se déplacent de leur support, interpellent les spectateurs, les bénissent ou les agressent, perdent leurs humeurs et leur sang. Les chrétiens inventent alors un ensemble de procédures symboliques et rituelles de « décorporation » capables de transformer, par la prière, l'extase ou la mortification, les espèces charnelles en espèces figurales.
Les trois essais qui composent cette étude explorent, en des lieux et des temps différents de l'Antiquité tardive (Byzance au VIIIe siècle, la Syrie du Ve siècle, Carthage à l'aube du IIIe siècle) la manière dont, au sein de l'anthropologie chrétienne, s'est construit entre l'homme et l'image un espace de transaction, espace dont la culture visuelle contemporaine n'est pas tout à fait sorti.
Philippe-Alain Michaud est ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure et docteur en histoire de l'art. Il est l'auteur de Aby Warburg et l'image en mouvement, Paris, Macula, 1997.
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