80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les huit premières années d'un enfant noyé dans la cité d'une grande ville. Des rêves, des cauchemars, des joies, une fêlure, des blessures... Une petite tranche de vie... Vingt-six mille mots et des poussières, quelques points, quelques virgules...
« J'ai presque trois ans ! J'accroche mes petites mains aux barreaux noirs du balcon de notre appartement d'où J'embrasse toute la cité d'un seul regard, la bouche et le nez collé sur le métal froid. Comme elle est immense ma cité, tellement immense pour le petit bonhomme que je suis.
Je pleure toutes les larmes de mon corps.
Je ne mange presque plus. Tout juste une rondelle de tomate que ma mère me force à avaler malgré moi !
Celle que j'aime le plus au monde, mon unique horizon, ma seule raison d'exister m'a trahi !
Moi qui croyais naïvement qu'on allait juste faire un tour !
Mais quand elle m'a lâché la main en me disant « maman revient te chercher ce soir, il faut être sage, tu es grand maintenant ! », je me suis mis à pleurer en l'implorant de ne pas me laisser seul avec cette femme inconnue, au milieu d'autres moi-même, eux aussi... Tellement désemparés. »
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