Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami, mieux vaudrait un sage ennemi. Le roman de l'écrivain japonais Toshiyuki Horie est-il une variation sur la fable de La Fontaine «L'ours et l'amateur des jardins», où l'animal lance un pavé sur la tête de son ami le jardinier pour écarter une mouche, le tuant du même coup ? Nous y rencontrons deux amis, l'un français, l'autre japonais et traducteur, au moment de leurs retrouvailles en Normandie, et nous suivons leurs discussions et interrogations au gré de leurs pérégrinations au pays du championnat de lancer de camemberts. Mais nous voyageons aussi en compagnie d'Émile Littré, de Primo Levi ou de Jorge Semprun, dans ce récit composé au «fil du pinceau», d'une fantaisie et d'une drôlerie remarquables, où se dessinent en creux des réflexions autour de la transmission de la mémoire familiale ou de l'utilité de l'amitié. Le pavé de l'ours, livre inclassable s'il en est, nous offre un moment de grâce littéraire absolue.
Le Salon du Livre de Paris présentait pour la première fois, en 1997, la littérature japonaise. À l'époque, le public français découvre une nouvelle littérature subtile alchimie de tradition, de guerre et de modernité.
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