"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
- Une réflexion profonde sur la théorie de René Girard, en référence aux psychologiques du désir mimétique, du ressentiment dans l'histoire, du sacré et de la violence, sous le point de vue du « politiquement correct ».
Si les fils répètent les crimes de leurs pères précisément parce qu'ils se croient moralement supérieurs à eux comme l'affirme le Nouveau Testament, c'est parce que :
- chaque société/époque a une idole, mais n'en est pas consciente ou s'en cache (l'idole régnante), - dès que la société a versé trop de sang pour cette idole régnante et que son culte devient trop visible, l'idole régnante se noie dans le sang versé pour elle et devient une idole déchue, - dès que son idole est déchue, la société prend conscience des crimes commis en son nom, et elle trouve alors le courage (c'est un bien grand mot...) de s'élever contre le règne qui a déjà pris fin, - loin de permettre l'avènement d'un monde meilleur, ce combat contre l'idole déchue focalise toute l'attention morale de la société sur le passé, et permet ainsi à une nouvelle idole régnante de monter sur le trône et de recevoir à son tour des sacrifices dans l'indifférence générale - c'est ce que l'auteur appelle le Pacte des Idoles (l'idole déchue accepte de focaliser sur elle tous les reproches liés à la violence d'une société, à la manière d'un père mourant qui accepterait de passer pour l'auteur des crimes de son fils),
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !