Vous aviez envie de les lire, pas encore eu le temps ? Allez, c'est le moment...
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La Revue de Presse littéraire de mars 2016
"Le nouveau nom" d'Elena Ferrante vient de paraitre (éditions Gallimard). Gagnez "L'amie prodigieuse" paru en collection Folio
600 pages qui se dévorent; c'est la suite de l'amie prodigieuse dans laquelle on retrouve Elena et Lina. On se replonge dans les quartiers de Naples avec joie On suit leur évolution, leur parcours très différent et leur sournoise rivalité. Lina la magnifique qui abandonne tout son petit confort par amour et Elena la belle et sage qui malgré son manque de confiance en elle poursuit ses études à Pise. C'est un roman passionnant et l'écriture est brillantissime.
Après avoir lu L'amie prodigieuse il y a quelques mois, je replonge avec plaisir dans le récit de Lenu.
Un nouveau nom se lit facilement, le livre est bien écrit et le style entraînant. Les descriptions donnent de l'atmosphère et plongent le lecteur dans la réalité des personnages, des événements et dans ce milieu qui n'est pas le sien.
J'y retrouve les personnages du premier tome et la vie du quartier, la direction que prend chacun avec les aléas de la vie, les attentes, les surprises et les virages à 180 degrés.
Lenu nous emmène cette fois vers de nouvelles personnes, dont les conditions plus aisées mettent d'autant plus en perspective le dénuement et la détresse qui règnent dans son quartier. Lina bascule aussi d'un monde immaculé à un monde misérable mais nous rappelle que le bonheur n'est pas là où on l'imagine.
Le destin des deux jeunes filles semble définitivement s'eloigner. Hâte de lire la suite!
Suite de "L'amie prodigieuse", ce récit est aussi enthousiasmant ! L'on suit les deux amies sur leur chemin du monde adulte, parfois chaotique et difficile. Quand l'une aspire aux études pour sortir de son milieu, l'autre ne voit que le mariage pour solution, mais c'est peut-être pire encore ... Langue précise, fluide, personnages attachants, monde des quartiers populaires de Naples minutieusement évoqué, voilà un roman qu'on ne lâche pas, tant on a envie de connaître ce que vont devenir les deux amies.
Quelques mois après la lecture de « L’amie prodigieuse », j’ai replongé avec plaisir dans cette saga.
Le premier opus s’achève sur le mariage de Lila, meilleure amie de la narratrice.
On retrouve dans « Le nouveau nom » les deux héroïnes et les péripéties qui continueront à les lier et les séparer au cours de leur vie de jeunes adultes, le tout sur fond de réflexion sur le déterminisme social et la soumission patriarcale dans l’Italie des années 60.
Lila est emprisonnée dans un rôle d’épouse qui ne lui convient pas et n’aspire qu’à se sentir libre.
Léna est soucieuse de son intégration sociale dans un monde qui n’est pas le sien et dont, malgré tous ses efforts, elle ne détient pas les codes.
J’ai beaucoup apprécié ce second opus et suivi les nouvelles aventures de Lila et Léna avec autant de plaisir que dans « L’amie prodigieuse ».
Je reste particulièrement sensible à la vie sacrifiée de Lila et j’avoue avoir hâte de savoir ce que lui réservera le troisième tome de cette saga.
https://lucioleetfeufollet.com/2016/12/27/il-vaut-mieux-se-resigner-a-etre-ce-que-lon-est/
Voici donc la suite de l’amie prodigieuse et bien j’ai préféré le tome II. Les personnages y sont plus disséqués, plus humains. Nous suivons donc toujours les deux amies d’enfance Elena et Lila, l’une poursuit ses études mais traîne un sentiment d’infériorité vis-à-vis de Lila qu’elle estime meilleure qu’elle physiquement et intellectuellement et pourtant …. Lila n’arrive pas à sortir du quartier, ni des combines de son mari, ni de ses coups. Deux vies totalement différentes alors que leurs chances étaient les mêmes au départ. Attendons le tome III pour connaître la suite.
Après L'amie prodigieuse qui explore l'amitié entre Lila l'intrépide et Elena l'observatrice dans le Naples dans les années 50, Elena Ferrante nous entraîne sur les chemins de leur jeunesse à la sortie de l'adolescence. Dans les années 60 cette fois-ci, les deux amies vont être, entre autre, confrontées à la rivalité de l'amour, à l'image de la féminité comme aux violences psychologiques et physiques envers les femmes.
Lila 16 ans, désormais mariée à Stefano, apprend sa trahison auprès des frères Solara, camorristes du quartier. Après avoir connu la misère, elle est à présent riche par son alliance mais pauvre d'amour et de distraction. Violée le soir de ses noces, elle nourrit une haine envers son mari mais aussi une colère sourde envers une partie de son entourage. Quand à Elena qui entre au lycée, elle renoue une amitié avec Nino Sarratore dont elle est secrètement amoureuse depuis son enfance. Insérée dans un milieu intellectuelle par une des ses professeurs, elle se débat pour démontrer sa légitimité envers Lila mais surtout envers elle même. L'été va réunir les deux amies lors d'un voyage à Ischia où Nino va aller à leur rencontre. Débute alors une une série d'espoirs mais aussi de désillusions pour les deux amies où leur amitié va être mise à mal entre émancipation et ressentiments.
Ce deuxième tome sonne le glas d'une amitié aveugle, Elena ouvre son regard sur la personnalité de Lila, lui découvre sa part d'ombre et prend donc ses distances. Paradoxalement, elle lui trouve souvent des excuses mais observe toujours avec finesses les raisons de ces choix, des ses caprices, afin de les analyser et trouver une explication rationnelle à son comportement: "Je ne possédais pas cette puissance émotionnelle qui avait poussé Lila à tout faire pour profiter de cette journée et de cette nuit. Je demeurais en retrait, en attente. Alors qu'elle, elle s'emparait des choses, elle les voulait vraiment, se passionnait, jouait le tout pour le tout sans craintes des railleries, du mépris, des crachats et des coups. " Et c'est justement parce qu'elle s'empare de tout sans crainte des conséquences, quelle brûle sa vie par les deux bouts que Lila ignore la peine qu'elle distille autour d'elle, à commencer par sa relation avec Elena. Mais peut-on la blâmer de vouloir vivre intensément, intrinsèquement sa vie? D'ignorer les coups de son mari, les manigances des Solara et l'ambition dévorante de son frère pourvu qu'elle garde le contrôle?
Elena, quand à elle, s'émancipe peu à peu mais culpabilise encore de poursuivre des études tout en sachant que Lila a de meilleures dispositions, facilités, qu'elle aux études. Elle se sent injustement illégitime, imposteur face à sa réussite: "Je pleurais beaucoup, comme si j'avais perdu quelque part, par distraction, ce que j'avais eu de plus prometteur. Puis je me dis que j'étais stupide de désespérer, car je savais depuis toujours que je n'étais pas réellement douée. Lila oui, elle était douée, Nino oui, il était doué! Moi je n'étais que présomptueuse, et j'avais été justement punie. Or, j'appris que j'étais reçue à l'examen." Peu sûre d'elle, Elena grâce à son éloignement va peu à peu se libérer de Lila, du quartier et des ses tourments après un effort acharné. Mais peut-on se défaire de son passé, de ses origines par sa propre volonté.
Avec une plume intense et subtile, Elena Ferrante signe un roman fort, emprunt de sensibilités et poignant d'émotions. Tellement juste que l'impression de regarder un film en est bouleversant. Elle décortique la moindre sensation que le roman en devient un bouillonnement, une fièvre maîtrisée.
Je pourrais encore continuer comme ça pendant des pages mais le but n'est pas de faire une thèse du roman mais bien vous en faire un compte rendu succinct...ce qui est ma foi raté pour cette fois! Vous l'aurais compris, il ne s'agit pas du roman de l'année pour rien. Installez vous pour la journée, une part de fondant au chocolat, huile d'olive et amandes pour goûter au piment de Lila, sans oublier un cappuccino pour la douceur de Elena. Bonne lecture !
Je l'attendais avec impatience, la version poche de ce deuxième opus de la saga d'Elena Ferrante ! Au début un peu réfractaire à lire ce livre, presque agacée de toute la médiatisation faite autour du "livre que Daniel Pennac offre à tous ses amis", je m'étais finalement laissée convaincre par une amie : grand bien m'en a fait ! Entamé quelques jours avant des vacances en Italie, ce livre m'avait presque fait regretter de ne pas me rendre à Naples.
Et dans ce deuxième tome, tout la recette qui fait le talent d'Elena Ferrante est bien à nouveau au rendez-vous : qu'est-ce que j'aime dans ce livre ? Tout. J'aime les personnages qui sont présentés d'une manière si profonde et humaine que j'ai à tout moment l'impression que je pourrais les rencontrer sur mon palier, j'aime la complexité de la relation qui unit Elena à Lila. Elena paraît parfois potiche, un peu gauche, trop en retrait, trop soumise, mais quand on se fait cette réflexion, on remarque que la protagoniste s'accuse elle-même de ces maux : une introspective dans la personnalité-même de l'auteur/narrateur qui nous rend plus proche que jamais de l'auteur.
Pour ma part, je ressens un véritable bonheur à lire le succès quand il vient retrouver Elena, qui l'a tellement, tellement mérité. Et je ressens de la douleur devant l'indifférence et la moquerie dont s'habille Lila pour accueillir la joie réservée de son amie. Mais peut-on vraiment la blâmer ? Autant dans le premier tome Lila ne se départit pas de son manque de peste, autant dans Le nouveau nom elle révèle une toute autre facette de sa personnalité, et l'on comprend que l'enfant devenue femme trop tôt se sent parfois déboussolée, même si elle n'en laisse rien paraître.
Ça sent la poussière, les produits frais de l'épicerie, le cuir du magasin de chaussures, le sang et la colère, l'amour et la jalousie. Les sentiments se mélangent aux murs décrépis du quartier, se ravive dans l'eau salée d'Ischia. On aime à se perdre dans les drames du quotidien, les non-dits, les souffrances profondes qu'on laisse échapper à coups de caprices. Décidément, qui que soit l'auteur derrière le nom de plume Ferrante, je ne peux qu'espérer qu'une fois cette épopée italienne achevée, l'inspiration la gagne pour raconter de nouvelles histoires.
J’ai retrouvé avec plaisir les deux amies, si éloignées et pourtant si proches l’une de l’autre.
Même si la narratrice ne semble pas percevoir la compétition entre son amie et elle, on sent, au travers du texte, que Lila fait tout pour rester à hauteur des savoirs que Lenù ingurgite au lycée puis à l’Université.
Le monde de Lenù s’ouvre peu à peu, même si sa pensée reste très axée sur les idées communistes.
La camorra est peu présente dans cet opus, les problèmes de couple de Lila prenant le dessus dans l’intrigue.
J’attends maintenant avec impatience la suite du récit de cette amitié hors du commun.
L’image que je retiendrai (attention divulgachion) :
Celle de Lila brûlant son roman écrit quand elle était enfant et dont c’est inspiré Lenù.
http://alexmotamots.fr/?p=2328
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