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Dans une note posthume de 1885, Nietzsche appelle de ses voeux « une sorte de divinisation du corps, à cent lieues de la philosophie d'ascète que régit le principe "Dieu est esprit" ». Il réfute en effet le dualisme traditionnel en même temps qu'il rejette toute vision étriquée du corps. Il ne s'agit pas pour lui de souscrire à un matérialisme strict, mais de montrer que la plus haute spiritualité s'enracine dans les fonctions les plus élémentaires de l'organisme. La « grande raison » du corps, lorsqu'on lui prête toute l'attention qu'elle mérite, se révèle ainsi bien plus riche et complexe que notre petite raison consciente. On mesure par là tout ce qui sépare cette « physiopsychologie » novatrice du prétendu culte du corps de notre époque. Pour Nietzsche, l'« homme total » est celui qui réalise cette harmonie rare et pour ainsi dire divine entre le corps et l'esprit.
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