80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Dans la tête de ma soeur ils ont oublié de construire des routes. Pas beaucoup. Une ou deux, je crois. Quand ils sont arrivés dans la tête de ma soeur... Ils n'avaient pas prévu. D'habitude, ils construisent des routes dans les têtes-plaines. Ils n'avaient pas prévu quand ils sont arrivés dans la tête de ma soeur : c'était une tête-montagne. » Jeanne a 7 ans et elle est dyspraxique. Un curieux handicap qui fait que ses mains renversent le monde. Dans cette pièce de théâtre, on croisera une mère aimante mais démunie, un petit frère poète insouciant, deux institutrices, vraisemblablement sadique pour l'une, passionnée pour l'autre, d'inévitables camarades indélicats et cruels, la délirante Madame « en -eute » ; et l'attachant Monsieur Georges. Une pièce poétique et déjantée à travers laquelle l'auteure questionne les notions de normalité à l'école, et par extension dans notre société. Le Monde de Jeanne est un spectacle jeune public créé en 2014 par la Rift Compagnie. Pensé pour être un appui ouvrant des discussions décomplexées entre adultes et enfants sur le thème de l'autre et de la différence, Le Monde de Jeanne navigue entre plusieurs eaux : les eaux profondes du sujet, les eaux douces et délicates de la poésie, les eaux agitées de l'humour. Le livre se trouvera au croisement du texte de théâtre et de la bande dessinée, dans une démarche d'accessibilité du théâtre au jeune lecteur. La pièce s'accompagnera d'un appareil documenté sur la dyspraxie et le handicap en fin d'ouvrage.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année