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Un nouveau point de vue sur la question du moi-corps, complémentaire au « moi-peau » de Didier Anzieu.
Que sait-on de l'intérieur de notre corps ? Organes, muscles, tendons, matières corporelles... En miroir du « moi-peau », concept-clé de Didier Anzieu, Guy Lavallée offre une réflexion novatrice sur le « moi-matière ».
Partant de la sensibilité de nos organes internes, l'auteur cherche à comprendre leur devenir psychique. Il existe, dès l'origine de la vie, une intense sensibilité interne qui doit trouver une consistance-cohérence pour former un « moi-matière » originaire.
Ultérieurement, cette sensibilité s'estompant, le moi-matière restera la source du sens émotionnel, le lieu de la formation des affects et des angoisses extrêmes, le lieu où s'éprouvent et se conservent nos objets d'amour.
La clinique de l'autisme, des angoisses de mort du moi, celle des traumas, témoignent de son rôle de caisse de résonance du psychisme. Il est une plaque tournante de toutes les formes de somatisation.
Rabelais, Céline, les chamans, la littérature populaire donnent la parole au moi-matière. Quelles interactions neurologiques psyché-corps sont à l'oeuvre ? Quels soins, quelles psychothérapies pour ce moi-matière ?
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