Plafond bas, lumières blafardes, couloirs interminables, escalators, correspondances non épistolaires… le métro offre un décor particulier à des histoires qui le sont tout autant.
Le métro, sa grisaille, ses retards, sa déprime. Les clichés ont la peau dure. Mais il est parfois possible de leur tanner le cuir et de voir au travers. Pour Bertrand Guillot, le métro est avant tout une scène sur laquelle nous défilons tous à tour de rôle (et le prix de la place défie toute concurrence). La comédie n'est pas exclue, la romance non plus, le drame pointe parfois. Bref, aujourd'hui, le romanesque est dans le métro, bien plus que dans les séries ou la télé-réalité.
C'est aussi l'un des derniers lieux du " lien social ", où les frontières et les séparations si solides en surface s'évanouissent subitement sur les quais. Tout est permis. Dans le métro, il n'y a plus de première classe depuis longtemps. Dans la vie " à l'air libre ", c'est un peu différent. Paradoxalement, on étouffe là-haut.
Le métro est un sport collectif est le fruit d'une année d'observation, de reportage, de chroniques. Bertrand Guillot traduit, avec justesse et humour, l'ambiance des stations. Son sens du portrait - particulièrement du portrait féminin -, sa science du détail juste font merveille dans ce recueil où la délicatesse du trait n'atténue en rien le réalisme des personnages et des situations.
Plafond bas, lumières blafardes, couloirs interminables, escalators, correspondances non épistolaires… le métro offre un décor particulier à des histoires qui le sont tout autant.
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