Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Au XVIIIe siècle naquit le mélodrame, forme de théâtre alliant texte et musique, où les larmes n'étaient point tabou : car on pleurait alors, dans les salons et à la tribune de l'Assemblée, hommes comme femmes, dans la vie privée comme dans l'espace public. Les pleurs prouvaient la sincérité, et la rétention des émotions était suspecte. En deux cents ans, le signe de la sensibilité est devenu marque de sensiblerie et l'individu moderne, s'il s'épanche au téléphone, dans des blogs ou sur Facebook, ne pleure plus en public. La tentation des larmes perdure cependant, mais une sorte d'effroi devant l'émotion brute nous a incités à la reléguer dans le roman ou le cinéma, où elle est programmée. Ce livre, qui fait appel à des objets aussi variés que le théâtre de Pixérécourt, celui de Rostand ou d'Hugo, le film Titanic, la série des Twilight, le phénomène Bollywood, le succès de Love Story ou, avant lui, les films de Douglas Sirk, entend penser le " mélo " comme un plaisir des larmes et en suivre la trace et les motivations dans notre culture récente.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !