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Depuis trois cents ans, le navire-école Melkine parcourt la Galaxie, solitaire et vénéré, son algorithme de positionnement tenu secret.
En 2400 de notre ère, considérant que c'était la seule issue pour l'espèce humaine, une flotte de 1 643 navires interstellaires, des vaisseaux-villes, a emmené de point de Lagrange en point de Lagrange des communautés terriennes qui avaient subi un conditionnement culturel les condamnant à oublier le passé. Ils ne devaient penser qu'au futur.
Et quand tous ces navires eurent fini de débarquer leurs passagers de planètes en planètes, il fut prélevé un morceau de chaque vaisseau pour participer à la construction d'un nouveau bâtiment, symbole de cette Flotte unie et mémoire de l'histoire migratoire et pré-migratoire : le navire-école Melkine.
Mais on n'arrête pas le progrès... Le conditionnement culturel, garant de paix, est contrecarré par le développement de fréquences de communication.
L'une d'entre elles, Banquise, a décidé de s'y attaquer ouvertement et de libérer les peuples de l'emprise mythique du Melkine.
À la tête de Banquise règne Azuréa, dite la technoprophète, qui n'a de cesse sur son vaisseau, Turandot, d'intercepter le Melkine dont elle n'a que la signature radio. Cette guerre que mène Azuréa contre le Melkine trouve sa source dans le fait qu'elle n'a pu intégrer le vaisseau comme élève. La jeune fille a alors jeté toutes ses forces dans sa volonté de conquête.
Une tragédie en trois actes, qui a pour héros un navire :
Le Melkine.
La mort du Melkine.
L'esprit du Melkine.
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