"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jacques a loué une vieille maison de banlieue pour y vivre avec Marina, rencontrée un été sur une plage. Daniel, le sombre Daniel, habite avec eux. Par une sorte de jalousie maladive, et aussi par ennui (l'éloignement de Paris, la tristesse de la forêt), il désire Marina qui, délaissée par Jacques, se donne à lui, puis l'abandonne. Daniel alors la tue. Ces données extérieures se doublent d'intentions plus secrètes. Plus que d'une histoire d'amour et d'un crime, il s'agit de décrire trois existences réduites à leur plus simple expression. La fuite du temps, la solitude, une maison au milieu des bois sont les véritables personnages de ce récit qui emprunte son titre à une phrase de l'Obermann de Sénancourt : «Je songe volontiers à ceux qui, le matin de leurs jours, ont trouvé leur éternelle nuit». Ce livre étrange, sensible, plein d'une vraie poésie, est le second de Guy Dumur, et témoigne d'un talent en possession de tous ses moyens.
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