La légèreté, le poids de notre être caché, la mesure de nos actes blâmables mais dont on pose sans s'en rendre compte du préjudice et du souci moral causés sur la conscience d'autrui. Durant toute notre existence, longue ou éphémère, belle ou triste, empreinte de maux ou de beaux souvenirs, nous la côtoyons, la chérissons. Tel un bandit qui regrette son forfait mais qui, quelques temps plus tard replonge dans sa forfaiture, ainsi nous caressons la légèreté et finissons par fondre en elle et faire corps avec elle. Elle est en nous, elle habite en nous, elle est notre double, le double de l'être, le double de tout être.
Elle sommeille en nous et couvre notre être et notre visage de son masque, puis un jour, telle la fin d'un spectacle, sortant de son hibernation, elle finit par nous révéler notre personne, notre vraie nature en faisant tomber son masque... le masque de la légèreté.
Mboula de Ydemba nous présente ici son second roman.
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