Le mariage civil fut imposé aux français par Napoléon Ier, puis adopté par tous les Etats. Les Papes l'ont unanimement condamné. Mais, pour complaire aux gouvernements antichrétiens dans l'espoir d'obtenir la paix sociale et de redonner à l'Eglise une liberté dont le Concordat de 1801 l'avait privée, ils ont fini par l'admettre et l'imposer à leur tour aux chrétiens. On prit l'habitude de croire que les époux et leurs enfants étaient légitimés par l'Etat et non plus par le Sacrement de mariage, lequel devenait du coup un simple ornement surajouté. L'Eglise perdit son influence morale. Le laxisme pervertit les coeurs, dévoya les intelligences. Résultats : libertinage, concubinage et divorces banalisés et généralisés, enfants malheureux, « mariage pour tous ». Dans la Bible Dieu réprouve et maudit de telles actes et les juge dignes de châtiments. Nos malheurs actuels en sont le signe et les prémices. La France se meurt du rejet du christianisme et de sa mission civilisatrice
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