Au début des années 50, la France était au coeur du marché mondial de l'art, imposant sa suprématie culturelle au reste du monde. Elle n'occupe désormais plus que le 4ème rang mondial, loin derrière les Etats-Unis, l'Angleterre et à présent la Chine. D'après les analyses sociologiques et économiques, la cause de cet échec se trouve dans la trop faible porosité entre les forces du marché de l'art et les sphères artistiques et culturelles française. Partant de ce constat, la présente Thèse se propose d'analyser l'oeuvre d'art à travers le triple prisme du droit d'auteur, du droit de la culture et du droit commun des biens. Pour démontrer comment les propriétés intellectuelles de l'artiste et culturelle de l'Etat culturel, en se superposant à la propriété de droit commun, entravent la perméabilité entre le marché de l'art et les sphères artistiques et culturels au détriment de chacun d'eux.
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