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Les fameux mamelouks qui composaient la garde rapprochée de Napoléon étaient réputés puissants, mystérieux et fanatiques.
Réputation que Bonaparte, n'ignorant pas que la crainte est le commencement de la sagesse, se gardait bien de démentir. De tous les mamelouks de l'Empereur un seul, cependant, était populaire : Roustam qui toujours paradait sur un cheval superbe aux côtés du Premier Consul. On le voyait partout où se montrait l'Empereur. Très vite il deviendra populaire au point que : " Tout étranger qui vient à Paris veut le voir ".
La confiance de Napoléon envers Roustam était sans limite : il couchait sur le seuil de l'Empereur, parfois même en travers de sa porte... Ce sont les propres souvenirs du fidèle mamelouk qui composent ce récit, depuis les multiples enlèvements dont il fut victime très jeune, sa condition d'esclave, sa rencontre avec Bonaparte au Caire, les différentes campagnes auxquelles il prit part aux côtés de l'Empereur et tous les grands moments de l'Empire qu'il vécut en témoin privilégié.
Les Souvenirs de Roustam, fertiles en anecdotes sur la vie intime de l'Empereur et des grands soldats de l'Empire, n'avaient plus été publiés depuis 1911.
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