Par sa surprenante érudition et son sens percutant du suspense psychologique, par sa richesse des sentiments, des idées et de la langue, Le Maître des illusions fait une entrée remarquée dans le domaine du roman d'aventures.
Il s'agit des confessions, des années plus tard, d'un jeune étudiant d'une petite université du Vermont ayant enfin accédé à cette vie intellectuelle privilégiée tant convoitée. Introduit dans le cercle très fermé de cinq étudiants sûrs d'eux-mêmes et du monde, choisis par un professeur charismatique de lettres classiques, Richard Papen s'initie avec eux aux mystères de la culture grecque ancienne et passe en leur compagnie de longs week-ends à lire, faire du bateau et jouir des journées ensoleillées de l'été indien.
Magnétisé par ses nouveaux compagnons, Richard n'a pas connaissance du crime qu'ils ont commis au cours d'une bacchanale. Mais une fois mis dans la confidence, il s'incline devant l'inéluctable nécessité d'assassiner leur camarade de classe et ami qui pourrait trahir leur secret et compromettre leur avenir. D'une lecture irrésistiblement prenante, cette chronique de l'illusion et de la complicité, de l'abandon aux rites dionysiaques, de l'innocence corrompue par l'égoïsme et l'arrogance morale est aussi une histoire de culpabilité et de responsabilité.
Ce premier livre audacieux révèle en Donna Tartt une jeune romancière de grand talent. "Comme roman policier, c'est un des meilleurs que j'ai jamais lus. Mais comme premier roman, il m'a coupé le souffle, tant il est maîtrisé." Ruth Rendell
Cécile Coulon nous offre un beau roman "Trois saisons d'orage" aux éditions Viviane Hamy
Le polar, un genre littéraire qui a acquis ses lettres de noblesse avec une pléthore d’auteurs référents comme Agatha Christie, écrivaine prolifique et emblématique dont nombre de ses romans ont été adaptés au cinéma. Un genre littéraire qui a pris de l’ampleur dans les rayons des librairies et qui voit naître une nouvelle génération d’auteures toujours plus inspirées et dont le talent est largement salué. Des intrigues qui distillent angoisse et suspens avec brio, rendant le lecteur accro, à tel point que leur prochain roman est toujours impatiemment attendu. Adrénaline, quand tu nous tiens !
Fervents lecteurs, Dominique et Frédéric vous emmènent au fil des rayons des éditeurs pour vous faire part de leurs coups de coeurs, de leurs meilleurs souvenirs de lecture et vous font rencontrer au passage un auteur : Joseph Joffo.
A lire et à relire.
Une bande de jeunes attirés par la drogue , l'alcool, les jalousies, la violence jusqu'au crime.
Peut on vivre la conscience tranquille avec l'énorme poids d'un terrible secret?
Tout d'abord, commençons honnêtement par dire que je tiens en très haute estime ce livre, qui fait sans conteste partie de ces rares livres que je peux lire et relire sans jamais me lasser, découvrant sans cesse dans ces pages de nouvelles subtilités, m’émerveillant toujours des images marquantes, savourant les dialogues mystérieux emplis de menaces voilées qui révèlent la complexe psychologie des protagonistes. Ceci posé, j'ai peur dans un simple avis d'amoindrir mon attachement, de dénaturer mon amour pour ce roman... Mais je me dois d'au moins essayer de faire sentir combien il me semble salutaire et nécessaire de lire le Maître des Illusions.
Quelques mots sur l'histoire, qui pourrait être celle d'un apprentissage, celui de Richard Papen,que l'on suivrait dans l'université d'Hampden, où il tenterait d'oublier le soleil de la Californie. Ce sera cela, mais tellement plus encore. Dès le prologue, l'on sait qu'un meurtre va se produire, l'on apprend la mort de Bunny, camarade dudit Richard, membre comme lui d'une bande étrange d'étudiants, ayant pour particularité commune de suivre les cours de Grec du fascinant professeur Julian Morrow. Comment en est-on arriver à ce crime ? Le livre y répondra, mais, une fois de plus, ce n'est là qu'une partie de l'intérêt du roman. Avant tout, ce sera un roman d'initiation psychologique. Et par initiation, j'entends là les sombres échos des rites anciens que les héros du livre veulent faire revivre. Sous la coupe du fascinant Henry, Francis, Bunny, Charles et Camilla vont tenter de recréer une Bakcheia, une antique folie dionysiaque. Richard, innocent et d'abord tenu à l'écart, finira par tout découvrir, y compris les conséquences tragiques, tant pour la vie d'un innocent homme que pour la solidité apparemment inébranlable de leurs amitiés respectives. Le talent de Donna Tartt est éclaboussant dans la peinture de ces personnages, ces êtres étranges et si loin des us et coutume du campus du Vermont où ils évoluent, et dans le même temps tellement humains... Les observer s'observer, s'épier, s'agiter, exister, est un infini bonheur Mme Tartt a de talent pour la manipulation. Ils se trahissent, s'aiment et se détestent, et s'instille en permanence la défiance, le doute, quand ils s’aperçoivent que leurs certitudes et leurs idéaux moraux s'effritent lentement dans le poison subtil des actes qu'ils commentent ou ont commis. Richard, d'abord à l'écart, m'est étrangement familier tant mon caractère est similaire, et c'est aussi pour cela que j'adore ce roman. Toujours, je m'imagine à sa place, et en vient souvent à penser que j'aurais eu le même comportement, que pareillement j'aurais agi, en suivant Henry dont les étranges fascinations s’avèreront pourtant vénéneuses. Comme lui j'aurais observé, avant de tenter de m'immiscer dans ce groupe, de me faire accepter de ces êtres si étranges et intrigants. Comme lui, j'aurais succombé aux nombreuses tentations, tombant dans les pièges si classiques des premières amours... Comme lui, j'aurais assisté impuissant au déclin des certitudes, à ce voile sombre qui viendra détruire la vanité élitiste de ce groupe d'étudiants. Non satisfaite de son aisance à dépeindre ces caractères, Donne Tartt a en plus de cela eu la merveilleuse idée d'être une érudite au talent inné - du moins je l'imagine - pour écrire et décrire les sensations à l'aide d'une prose aux images soigneusement travaillées, éclatantes, où la nature est magnifiée et participe pleinement aux évolutions du récit. Je me souviens toujours du froid intense et pénible si admirablement rendu lors longs mois glacials que Richard passe seul, lorsque arrive les vacances de fin d'année, et qui l'amèneront à craindre pour sa vie, puisqu'il se voit obligé de loger chez un vieil hippie, dans un taudis où l'absence de chauffage se fait cruellement sentir. Ce froid, je l'ai ressenti. Véritablement. Et je le ressens à chaque lecture. Bien sûr, ce n'est là qu'un modeste exemple de la puissance de l'écriture de Tartt. Tout au long du roman son style brillant, lyrique, au vocabulaire précis et érudit, est au rendez-vous, et rend ce moment de lecture inoubliable.
Relisant mes quelques lignes, je ne sais si je suis parvenu à vous donner l'envie de lire ce roman extraordinaire. Je n'ai fait que survoler l'intrigue, n'évoquant que trop peu les méandres noirs et fascinants de Hampden, cette petite université du Vermont, esquissant en à peine quelques mots une trop brève présentation des protagonistes, mais, je l'espère, vous aurez, malgré ces imperfections, malgré les lacunes de ma présentation, soif de découvrir par vous-mêmes ce qui se cache dans les 700 pages du Maître des Illusions. Je vous y invite très chaleureusement, et espère qu'il vous marquera autant qu'il a pu me marquer. Bonne lecture à tous.
Un bon pavé de 700 pages que j’ai trouvé assez long.
Le héros, de condition modeste se retrouve à l’université où il rejoint un groupe de cinq étudiants en grec issus de milieux aisés.
Alcool, drogue, pratiques étranges….et crime.
Oui, c’est long. Et tout en me disant que ça aurait gagné à être plus court, en même temps, je ne vois pas ce qu’il aurait fallu supprimer.
L’évolution des relations est fort bien décrite.
Et il faut reconnaître un certain talent à l’auteur qui a commencé ce livre lors de sa première année d’université, c’est à dire très jeune.
Mais, j’étais contente de l’avoir terminé pour passer à autre chose.
Ce genre de roman peut certainement séduire de plus jeunes lecteurs que moi.
J’ai dans ma PAL « Le chardonneret », et je vais attendre un peu avant de m’y attaquer.
Vu le titre, je m'attendais à une fin percutante, qui aurait justifié la lecture de + de 600 pages parfois longuettes, mais non, rien. J'en reste donc sur une bonne dose de frustration. Les nombreuses scènes de soûlographie et d'abus de substances en tout genre ne me semblent pas particulièrement intéressantes, on a vite compris à quel genre de personnage on a à faire, je ne pense pas qu'il était utile de les répéter à l'envi. Le seul aspect qui m'a intéressée est l'évolution psychique/psychologique des différents personnages vers un meurtre et après celui-ci, mais c'est loin de former une part importante du récit. Rien de fondamentalement passionnant et je n'ai jamais vraiment accroché à l'ambiance de l'unif américaine et de ses 6 étudiants hors cadre. Un livre qui sera vite oublié.
ce livre et tres bien juste pour ma part j'ai manquer de decrocher 2 ou 3 fois car certain passage sont asser long en description mes je ne regrete pas du tous de l'avoir lue jusqu'au bou tres beau livre
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