"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que feriez-vous si, en rentrant du travail, vous trouviez chez vous un livre qui parle... de vous ? Un livre apparu comme par enchantement, qui vous ouvre les yeux sur votre vie, et comme vous êtes en train de la gâcher ? Aurélie menait une existence normale, au point d'en avoir oublié le sens. Jusqu'au jour où le livre qui parle d'elle est entré dans sa vie, lui promettant un trésor sans nul pareil. Un trésor dont même vous pourriez profiter ! À cheval entre traité d'épanouissement personnel et roman à suspense, ce livre prône la recherche de la sobriété et la capacité à se révolter individuellement, préalable à tout véritable changement de vie. En interpellant directement le lecteur à travers son personnage principal, ce livre veut changer la perception de l'individualité et de l'écologie : seul l'individu peut agir à son niveau et ainsi faire l'expérience de l'effet « colibri » défendu par Pierre Rabhi.
Aurélie devient accro à son livre. Elle décèle dans sa lecture des énigmes qu’elle cherche à résoudre, aidée en cela par sa collègue Llona et son copain Julien, un joueur de jeux vidéos adulé par son fils Lucas. Ensemble ils vont décrypter des mystères dignes du Da Vinci Code. Entre traité de développement personnel et roman à suspense, avec de vraies et importantes réflexions philosophiques...
C’est un vrai coup de cœur, un livre qui peut plaire à tous, même aux plus jeunes. Il nous parle les yeux dans les yeux, essayant de trouver le vrai trésor, celui qui contient bien plus que des pièces d’or… Une lecture avec les yeux grands ouverts des enfants, trouvant avec les parents un monde adapté à leurs rêves. On peut lire dans les notes de l’auteur à la fin du livre : « Utopie ou dystopie, c’est à nous de choisir. L’une ou l’autre se réalisera forcément. Ferons-nous les bons choix ? »
Je n’ai pas été surpris de découvrir que Philippe Meisburger était diplômé d'une école d'audiovisuel tellement son style est visuel et rythmé. Il a l’art du montage qui tient le lecteur en haleine et fait en sorte de donner du sens au récit tout en nous donnant du bon temps. Loin d’une parole révélée, il prend constamment du recul au bénéfice d'une vision ouverte, inclusive et tournée vers l'avenir. Le livre qui parle de toi est son second roman.
Avez-vous lu ce type de récit, interpellant directement le lecteur ? J’ai pensé à un autre livre formidable que vous connaissez peut-être : Le monde de Sophie de Jostein Gaarder...
Chronique complète sur le blog Bibliofeel avec composition photo personnelle, extraits du livre et de sa bande son originale.
Bonjour, lecteur de roman de développement personnel
Un roman troublant qui tourne autour d’une jupe…
Allez, me suis-je dit, cet auteur t’a choisie pour te présenter son roman, tu n’as pas bien compris si c’était du développement personnel ou un roman classique, pour le savoir, il faut le lire… Eh bien, à la fin de ma lecture, je dirai comme Philippe Meisburger que c’est un roman contemporain flirtant avec le développement personnel et cela m’a bien plu, même si les premières pages m’avaient laissée dubitative.
Aurélie trouve un livre sur son chemin, elle l’ouvre et se laisse piéger par la curiosité. En effet, il doit lui parler d’elle… Sa vie va prendre un nouveau tournant, surtout que son mari Vincent va lui aussi se conduire de façon bizarre. Quant à Lucas, un « digital native », il va essayer de ne pas perdre ses parents qu’il sent en pleins questionnements. Qui ira au bout de la quête ? Comment la famille supportera-t-elle les changements qui s’opèrent insidieusement ?
Si j’ai été un peu déroutée par un livre qui parle, j’ai été séduite par le personnage d’Aurélie, jeune femme et maman moderne à qui il ne faut pas la raconter ! C’est pied à pied qu’elle va lutter pour essayer de comprendre comment un livre peut prendre autant de place dans sa vie.
J’ai retrouvé les basiques des stages de formation (la grenouille, la pyramide de Maslow, les puces, l’effet puits, etc.), mais j’ai découvert une approche différente de la vision de l’homme et de la femme, et de ceux qui pourraient craindre un matriarcat d’esprit et non de chair. Le symbole de la jupe et le pouvoir de l’imagination m’ont vivement intéressée.
Entre « l’enfoncement de portes ouvertes » et la vulgarisation de concepts innovants, j’ai navigué à vue, me fixant sur l’enquête que mène Aurélie pour identifier celui ou celle qui a mis ce livre à sa disposition.
Tout est bien qui finit bien, dirais-je, autant pour mes personnages que pour moi. J’ai apprécié l’originalité de ce roman qui s’organise autour de la lecture d’un livre « magique » et la vie d’une famille d’aujourd’hui.
Si vous aimez les lectures différentes, de celles qui font du bien, qui sont riches d’une pointe d’humour tout en délivrant des messages forts, ce roman est fait pour vous. Et c’est un auteur à suivre, savant et gai luron.
Je remercie Philippe Meisburger, M+Editions et Simplement Pro pour ce Service Presse.
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