" Je ne vous cèle point que je serais bien surpris d'entendre parler des tétons ; mais peut-être aussi que je le serais davantage de ne rien ouïr du tout... "
Des entretiens galants d'Aristipe et d'Axiane, Le Langage des tétons est certainement le plus savoureux. Il multiplie de manière virtuose les formes littéraires. Dialogues, lettres, bouts rimés. L'allusif y règne en maître. De quoi donner le tournis à la censure. Il appartient à ces textes du Grand Siècle que Les Précieuses ridicules ont occultés et qu'on découvre avec autant d'étonnement que de plaisir.
Qui lit les Lettres de Voiture découvre un homme qui parlait aussi bien de ses coliques que de la marquise de Rambouillet. L'hypochondrie sous jacente le rapproche de son aîné, Molière. Poursuivi par leurs maux d'un côté, menacés de l'autre par ces redoutables médecins à chapeau pointu.
Deux textes du XVIIe siècle qui nous invitent à la réévaluation et à la curiosité.
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