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Au bout de la route, aux confins du monde : un lac. Vongozero.
Huit adultes, trois enfants : onze survivants. L'épidémie qui a ravagé la Russie les a rejetés là, sur la berge gelée, parmi les pins obscurs. Sains et saufs. Mais pour Anna, Sergueï et les autres, l'épreuve ne fait que commencer. Le froid, la faim, les tensions : comment rester soudés quand la glace empêche la pêche ? Quand la promiscuité, la paranoïa et la folie entachent le quotidien ? Vongozero : refuge ou tombeau ?
" Un huis clos magistral... Yana Vagner maîtrise de main de maître les ressorts du thriller psychologique. " Pèlerin
Cet ouvrage est la suite de Vongozero et le suspense est encore surprenant et addictif. Yana Vagner démontre ici aussi tout son talent pour décrire un monde apocalyptique.
Un peu mitigé mon avis sur ce livre. Pour moi trop de longueur. Une épidémie a ravagé la Russie, un groupe composé d'adultes et d'enfants trouvent refuge près d'un lac. Ils vont vivre en autarcie avec tout ce que cela comporte, la promiscuité, la lutte pour survivre, le manque de nourriture, le froid, les rivalités...Comment vont ils s'en sortir et vont ils s'en sortir? . Je n'ai pas retrouvé le plaisir de l'écriture russe, à vous de vous faire une idée.
Un huis-clos glacial !
Ceci est le deuxième opus après Vongozero où nous avons suivi le road-trip d'un groupe de citadins russes fuyant l'épidémie et à destination d'un endroit très isolé à la frontière finlandaise.
Ca y est, ils sont arrivés au bout du chemin mais pas au bout de leurs peines.
Leur enfer ne fait que commencer.
Nous observons ici la découverte, l'apprentissage d'une vie en groupe dans un espace si restreint (une petit cabane adossée aux rochers d'une île sur un lac gelé). La promiscuité est difficile. Les enjeux terribles. Le groupe paie son tribut à chaque fois. Il y a peu de miracles. Et l'issue n'est pas heureuse, loin de là.
L'auteure joue avec nos nerfs et notre petit coeur qui souhaiterait que tout se passe bien . Mais non! On retrouve bien cette mélancolie et romantisme russe. La narratrice résiste mal aux épreuves. Plusieurs fois j'ai eu envie de la secouer, de lui dire "bats-toi".
J'ai trouvé la fin abrupte . Pas bien compris le dénouement (y en a-t-il d'ailleurs?). Noir de bout en bout. MAIS addictif !
La suite immédiate de l’étonnant et très prenant « Vongozero », « Le Lac » confirme tout le bien que je pense de Yana Vagner et de son intrigue à la fois crédible et angoissante. Anna et les autres sont enfin parvenus au lac gelé de Vongozero, après une épopée épique sur les routes enneigées d’une Russie ravagée par un virus inconnu et terriblement mortel. Sur une île située eu milieu de ce lac, une minuscule maison sans confort et autour, rien à manger si ce n’est quelques poissons à pêcher sous la glace. Voilà Anna qui doit à présent cohabiter avec 7 autres adultes, un ado et deux enfants, dont l’ex de son mari Sergueï qui ne lui adresse pas la parole. L’inconfort, la faim, mais aussi la dépression, l’absence de perspective, le danger des autres et de ce virus qui rôde toujours partout, tout concoure à faire de cette quarantaine volontaire, de ce huis-clos forcé, un véritable enfer du quotidien. Si l’on excepte la fin, sur laquelle je reviendrai, « le Lac » enfonce parfaitement bien le clou de « Vongozero » avec son atmosphère étouffante malgré les températures glaciales. Le premier tome insistait sur la déliquescence de la société russe et tablait sur la côté « road movie » de l’intrigue, « Le Lac » est un huis-clos entre 8 adultes qui ne se sont pas choisis, qui ne s’aiment pas beaucoup parfois (pour ne pas dire plus) dans un espace minuscule sans confort et surtout sans rien à manger. Et c’est cette pénurie plus que tout le reste qui met évidemment les nerfs à vif. Tous les désaccords deviennent source de conflit, toutes les initiatives ressemblent à des coups de poker et le drame n’est jamais loin. Cette fois, contrairement au premier tome, la mort ne se contentera pas de leur tourner autour. Et puis ces trois types, de l’autre côté du lac, avec qui ils doivent nouer des relations méfiantes et ambigües, on sent bien que quelque chose va venir d’eux mais ça met du temps à venir, et quand ça vient on l’a tellement redouté que cela arrive comme une fatalité. Anxiogène et très crédible sur l’aspect psychologique, écrit dans un style agréable (même si certaines diversions flash back semblent longues et pas toujours très utiles), le livre de Yana Vagner se lit avec une facilité évidente et l’attachement que l’on ressent pour Anna est sincère. La fin, en revanche, est un peu décevante car un poil confuse, pleine de non-dits un peu difficiles à comprendre, un peu sèche aussi. Ouverte sans l’être, pleine d’espoir sans l’être réellement, les 10 dernières pages laissent une impression un peu étrange et mitigée. Mais il était sans doute très difficile de trouver une fin à une histoire de cet acabit et de cette force. Plus j’avançais et plus je me demandais « Mais comment va t’elle finir son histoire ? », elle a du se poser elle aussi cette question avant de choisir de surprendre son lecteur avec une fin imprévisible, à défaut d’être parfaitement lisible.
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