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Le k ne se prononce pas

Couverture du livre « Le k ne se prononce pas » de Souvankham Thammavongsa aux éditions Memoire D'encrier
Résumé:

Une fillette à l'école prononce obstinément le k muet du mot knife. Un ancien boxeur se convertit en pédicure. Une femme plume des poules dans une usine de transformation alimentaire. Un père emballe des meubles destinés à des maisons qu'il n'aura jamais les moyens d'habiter. Une femme au foyer... Voir plus

Une fillette à l'école prononce obstinément le k muet du mot knife. Un ancien boxeur se convertit en pédicure. Une femme plume des poules dans une usine de transformation alimentaire. Un père emballe des meubles destinés à des maisons qu'il n'aura jamais les moyens d'habiter. Une femme au foyer apprend l'anglais en écoutant des téléromans.
Souvankham Thammavongsa donne voix à des personnages qui luttent pour gagner leur vie, fait résonner leurs espoirs, leurs déceptions, leurs amours, leurs actes de résistance et surtout leur quête d'appartenance. Écrites avec compassion et ponctuées d'humour et d'ironie, ces nouvelles célèbrent ceux et celles qui tentent de trouver leurs repères loin de chez eux, ces ouvriers essentiels qui travaillent dans le basventre du monde.

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Avis (1)

  • Reçu en cadeau de Babelio, dans le cadre de l'opération Masse Critique de septembre, je me suis régalée avec ce recueil de nouvelles qui relatent des tranches de vie d'émigrés laotiens au Canada.

    La première, qui a donné son titre a l'ouvrage est l'histoire d'une petite fille que son père...
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    Reçu en cadeau de Babelio, dans le cadre de l'opération Masse Critique de septembre, je me suis régalée avec ce recueil de nouvelles qui relatent des tranches de vie d'émigrés laotiens au Canada.

    La première, qui a donné son titre a l'ouvrage est l'histoire d'une petite fille que son père aide au devoir et qui découvre, à son corps défendant, qu'il ne faut pas prononcer le K dans le mot knife. 

    , l'auteur évoque les vies laborieuses, d'ouvriers ne parlant pas l'anglais et donc dévolus aux tâches les plus ingrates, de femmes plumant des poulets, ou ramassant des vers de terre pour alimenter des cochons, un boxeur reconverti en employé d'un centre de manucure/pédicure. Elle évoque également ces épouses au foyer, accro aux séries à l'eau de rose ou tombant sous le charme de chanteur country ... 

    Sans que cela soit explicité, le tiraillement entre les cultures, les injustices, l'inéluctable éloignement des enfants, la perte des traditions est nettement mis en évidence tout au long des anecdotes, moments charnières décrit dans cet ouvrage.

    Le fond commun de toutes ces nouvelles réside dans la narration des difficultés des parents mais aussi l'attachement aux saveurs et aux noms, ce qui fait le fond de la culture traditionnelle.  

    Un recueil extrêmement profond, m'a fortement émue. 128 pages qui vont me rester longtemps en mémoire

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