Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
" On voyait le figuier comme violet, comme si le ciel avait déteint.
Les coups de vent venus de la mer avaient emporté le faîtage des paillers par-dessus les frênes. Ç'avait arraché plein de bois dans les futaies. Les tuiles brisées jonchaient les chemins. - C'était encore présent en chacun à cause du vacarme des tôles, des bailles de zinc ou de fer-blanc que la bourrasque emportait. Les vaches s'étaient répandues dans la campagne. Les chevaux s'affolaient, hennissant, tapant de leurs fers contre les parois, s'enfuyant des écuries.
Alentour, toute la forêt pliait, souvent éclatait, des fracassements pas croyables : un fayard qui craquait, un chêne qui se partageait de tout son long comme une cosse de petits pois. Les gars voulaient sortir. " Sors pas ", disaient les femmes. " Ce jour-là il y avait aussi une chasse à courre et par des interférences absolument imprévisibles se produisirent des événements que les gens de là-bas ne sont pas près d'oublier.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile