80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" On voyait le figuier comme violet, comme si le ciel avait déteint.
Les coups de vent venus de la mer avaient emporté le faîtage des paillers par-dessus les frênes. Ç'avait arraché plein de bois dans les futaies. Les tuiles brisées jonchaient les chemins. - C'était encore présent en chacun à cause du vacarme des tôles, des bailles de zinc ou de fer-blanc que la bourrasque emportait. Les vaches s'étaient répandues dans la campagne. Les chevaux s'affolaient, hennissant, tapant de leurs fers contre les parois, s'enfuyant des écuries.
Alentour, toute la forêt pliait, souvent éclatait, des fracassements pas croyables : un fayard qui craquait, un chêne qui se partageait de tout son long comme une cosse de petits pois. Les gars voulaient sortir. " Sors pas ", disaient les femmes. " Ce jour-là il y avait aussi une chasse à courre et par des interférences absolument imprévisibles se produisirent des événements que les gens de là-bas ne sont pas près d'oublier.
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