"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'été de ses 18 ans, Anita Grankvist s'était fixé trois objectifs dans la vie : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante.
Presque vingt ans plus tard, Anita est certes indépendante, mais n'a toujours pas réalisé ses deux autres rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille, et travaille au supermarché local. Le départ d'Emma pour l'université va bouleverser ce quotidien un peu plan-plan. Anita réalise qu'elle va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre.
Qu'à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Finalement, n'est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d'adolescence à l'approche de la quarantaine ?
Sympa et rigolo, se lit bien mais de grandes longeures.
Un livre qui parle de rêve, de désir et du quand dira t on. Un roman frais, qui fait du bien.
J’avais découvert le premier roman de l’auteure, La Bibliothèque des cœurs cabossés, il y a quatre ans déjà. J’avais passé un bon moment malgré quelques longueurs dans le premier tiers du récit. Concernant ce deuxième roman, mon avis est assez similaire. En effet, l’histoire mériterait d’être un peu plus courte, ce qui apporterait certainement davantage de dynamisme.
Anita Grankvist voit sa fille Emma, dix-huit ans, quitter le foyer afin de poursuivre des études supérieures. Pour cette mère célibataire, c’est un coup dur. Le manque est terrible, les jours et les nuits sont tristes, la vie devient soudainement beaucoup trop tranquille. Même ses amies lui font remarquer qu’elle aurait bien « besoin d’une vie ». De plus, son travail n’est pas transcendant, et sa mère devient sénile. Bref, son quotidien n’est pas des plus épanouissants.
Elle qui s’était consacrée à son enfant va, par conséquent, voir son temps libre augmenter considérablement du jour au lendemain. À cette occasion, elle se souvient de ses anciens rêves de jeunesse dont celui d’apprendre à conduire une moto. Alors, pour se dire qu’elle va faire « quelque chose de fou et d’impossible », elle s’inscrit à un cours d’essai. C’est à partir de ce moment-là que sa vie va prendre une toute autre tournure.
Il y a la rencontre avec son moniteur de moto-école, Lukas, qui va bousculer ses habitudes et tout faire remettre en question. Non sans mal. Il y a cette petite folie que les cours de conduite lui permettent de vivre. Et puis il y a cette mère (franchement imbuvable de prime abord) qu’elle apprend à connaître sous un jour nouveau. Ainsi, la routine de son quotidien se fendille peu à peu et chapitre après chapitre, nous suivons cette femme de trente-huit ans dans sa tentative de se libérer et d’exalter sa vie qui était plutôt monotone jusqu’à présent. Va-t-elle réussir à lâcher complètement prise ?
Comme je vous le notais au départ, j’aurai aimé que l’auteure aille parfois un peu plus rapidement au but. Beaucoup d’éléments, d’évènements – tels que l’organisation de la Journée de la Ville -, s’ajoutent au fil des pages, ce qui a eu tendance à ralentir un peu mon entrain dans cette lecture. Pas de grosses longueurs à déplorer, mais tout de même.
Le jour où Anita envoya tout balader reste une lecture agréable et facile du genre feel-good. C’est divertissant et l’on passe un bon moment en compagnie de cette femme qui approche la quarantaine et qui décide de bousculer son quotidien malgré ses peurs et ses doutes. Un roman à découvrir pour une lecture sans prise de tête.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2020/04/30/lecture-le-jour-ou-anita-envoya-tout-balader-de-katarina-bivald/
Un roman agréable et frais comme le serait la vie d'une bonne copine.
Anita se retrouve un peu démunie après le départ de sa fille, il faut qu'elle réapprenne à vivre pour elle sans culpabilité. Elle s'appuie sur les amies / collègues qui l'encouragent et lui donnent des pistes.
Alors elle va s'invertir dans la vie locale, reprendre les sorties entre copines, et enfin passer son permis moto... de nouvelles découvertes qui amènent à de nouvelles sensations, une nouvelle liberté, une nouvelle disponibilité qui vont lui réouvrir les portes de l'amour.
C'est vraiment une nouvelle vie pour Anita à laquelle elle va avoir bien du mal à s'habituer, toujours à s'interroger, se demander s'il y a vraiment droit mais à laquelle elle va prendre gout et s'épanouir.
Un roman feel good, bien agréable que j'ai écouté pendant les vacances avec un réelle plaisir.
J'ai apprécié cette lecture! Et le personnage principal, Anita, elle est tout ce que je ne serais jamais mais quel phénomène et quelle force!
J'ai passé du bon temps avec elle, ses amies et ses "ennemies" aussi... J'avais à peine refermé le livre que les personnages me manquaient déjà...
Anita est une mère célibataire de 38 ans, installée dans sa petite vie tranquille auprès de sa fille Emma, avec son travail à l’Extra-Market, dont les employées Pia et Nesrin sont presque ses seules amies, qu’elle retrouve le soir pour boire un verre au bar surnommé Le Réchaud à alcool.
Mais tout s’écroule lorsque sa fille de 18 ans décide de continuer ses études loin de chez elle : Anita se retrouve seule, tourne en rond chez elle, compte les heures, remplit son frigo sans rien manger…
« Etre une mère célibataire avec enfant est une chose, être une mère célibataire sans enfant en est une autre. Toute cette énergie dépensée pour rien. »
Elle se rend compte qu’elle ne peut vivre ainsi et qu’il lui faut trouver d’autres centres d’intérêt. Alors elle décide de réaliser les rêves qu’elle avait lorsque sa grossesse prématurée a mis fin à ses projets : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante.
Elle est déjà indépendante, elle n’a pas assez d’argent pour acheter une maison, la seule possibilité reste donc d’apprendre à conduire une moto.
Anita se lance donc, apeurée à l’idée de se trouver à manœuvrer un engin aussi lourd, elle qui n’a même pas son permis auto. Et se rend compte qu’elle aime ça : « J’ai été assise sur cette moto, je me dis en la regardant avec amour. Maintenant qu’elle est à l’arrêt à côté de moi c’est encore plus incompréhensible. Soudain le monde a changé. Les couleurs sont plus fortes, les contours plus nets, les rayons du soleil plus éblouissants. C’est comme si j’avais porté des lunettes de soleil pendant tellement longtemps que j’avais oublié l’intensité des couleurs qui m’entourent. » C’est là aussi qu’elle fait la connaissance de Lukas, son moniteur, dont elle tombe éperdument amoureuse, tout en n’attendant rien de lui, car il a dix ans de moins qu’elle.
lire la suite : lirelanuitoupas.word.com
Rien d'exceptionnel bien sûr, mais un réel plaisir et beaucoup de fous rires.
Anita nous ressemble un peu, elle s'y prend mal, elle a des doutes, elle se raconte des histoires, comme nous souvent, mais pour elle, ça finit super bien et rien que cela nous met du baume au cœur. A lire entre 2 romans un peu plus sérieux !
C'est un sujet agréable sur le fond mais la forme l'est moins. On s'evade mais le style a quelques longueurs.
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