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Le jour n est pas pres de finir

Couverture du livre « Le jour n est pas pres de finir » de Thiebaut-M aux éditions Normant
  • Date de parution :
  • Editeur : Normant
  • EAN : 9782915685527
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Jean ne se doutait pas qu'en refusant d'aller à son travail ce jour-là, il allait provoquer une série de réactions en chaîne et se précipiter dans une situation inextricable.
La matinée de ce lundi est déjà bien entamée. Jean marche à grands pas sur le trottoir, sa serviette à la main. En... Voir plus

Jean ne se doutait pas qu'en refusant d'aller à son travail ce jour-là, il allait provoquer une série de réactions en chaîne et se précipiter dans une situation inextricable.
La matinée de ce lundi est déjà bien entamée. Jean marche à grands pas sur le trottoir, sa serviette à la main. En passant devant le café d'Anjou, qu'il fréquente épisodiquement, il sent comme un appel irrésistible qui le force à entrer. Il s'installe au milieu des quolibets des habitués en pleine séance d'alcoolisation. Pour échapper aux sarcasmes de ces imbéciles, il se réfugie aux toilettes. A son retour, il retrouve le café en plein drame, le corps d'un homme est allongé sur le sol au milieu d'un cercle de badauds.
Le médecin du Samu tente en vain de le réanimer. Des brancardiers embarquent bientôt le défunt mais dans leur précipitation, ils ont emporté la serviette contenant les papiers de Jean. Après bien des hésitations, il se rend à l'hôpital pour les récupérer. Alors commence une errance, à travers les salles d'attente, le long des couloirs interminables, qui s'achève dans un bloc opératoire, où il assiste à l'accouchement d'une femme célibataire, qui se raccroche à lui, parce qu'il se trouve là.
Les quiproquos s'accumulent et tout le monde le considère comme le père du nouveau-né. Jean tente alors de fuir, mais avant de partir, il doit passer par le funérarium où l'on a dirigé le mort du café et sa précieuse serviette. Nouveau choc psychologique, une infirmière affirme que le défunt est son père : sa raison vacille. Jean se retrouve immergé dans un passé presque oublié. Le temps de la narration a changé, le ton aussi, plus distancié.

Si la trame du récit reste chronologique de l'enfance à l'âge adulte, seuls sont pris en considération les faits marquants, le plus souvent des expériences mal vécues. C'est d'abord l'éclosion d'une sensibilité en décalage avec le milieu familial, puis les années d'internat et la découverte du sadisme des professeurs et de la perversité adolescente. La formation se poursuit à l'armée, par une plongée dans l'univers intense de la bêtise militaire, tous grades confondus.
Le retour en arrière s'achève par l'évocation des premières années d'enseignement qui sont une source inépuisable de conflit avec des collègues sournois et des jeunes constamment en révolte. C'est pourtant dans son milieu professionnel que Jean noue, presque à son corps défendant, une relation amoureuse aboutie. S'ensuit une liaison chaotique, très sexuelle, qui s'arrête brutalement sans explication.
Désespéré, Jean explore sans succès toutes les ressources de son univers restreint. Il entreprend alors une recherche spirituelle. Presque par hasard, il retrouve la meilleure amie de sa maîtresse et revit avec elle une liaison charnelle intense. Mais le coeur n'y est plus. Finalement, sa première maîtresse redonne signe de vie, par l'entremise de la seconde, en lui apprenant qu'il est le père de l'enfant qu'elle porte depuis neuf mois.
Elle lui demande de prendre ses responsabilités

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