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Au sein de la littérature argentine, Le Gualeguay occupe une place à part. Aboutissement d'une oeuvre devenue presque légendaire à force de discrétion et qui a su se protéger pour élaborer son système, le poème est le lieu d'un rendez-vous longuement préparé avec le Rio Gualeguay, qui traverse du nord au sud la province d'Entre Ríos et au bord duquel Juan L. Ortiz ouvrit les yeux en 1896. Adoptant le point de vue du fleuve, le poème aspire tout autant à une veine lyrique, ouverte aux reflets de l'instant, qu'à une visée épique de la destinée historique de la région, depuis les premières populations amérindiennes ayant vécu sur ses rives jusqu'aux guerres d'indépendance et aux guerres civiles consécutives à la révolution de mai 1810, puis à l'avènement de la nouvelle industrie des saladeros. Le fleuve-poème constitue ainsi progressivement le miroir dans lequel peut se regarder l'Histoire, avec ses contradictions et ses hésitations, ses élans et ses destructions, en même temps que la quête d'un phrasé qui soit apte à conjuguer, et peut-être réconcilier, ces « diverses catégories du temps ».
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