80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ogata Shingo, le personnage central de ce roman se présente comme un vieillard, un notable. Sous des apparences rangées, c'est un homme sensitif inquiet, que dévore une vie intérieure tumultueuse : songes et réminiscences, prémonitions et terreurs l'absorbent plus que le monde extérieur dont il se détache, sauf pour trouver une consolation dans ses splendeurs fugitives. Poussé par l'espoir, sans doute vain, de secourir une belle-fille trop attachante, blanche créature que la vie doit broyer, il s'avance à tâtons à la découverte des siens. Sous la surface plate de la vie de famille, chacun, solitaire, vit son drame et se débat contre l'amour et la mort, contre la mort surtout, qui sera le thème obsédant de ces méditations poétiques.
Yasunari Kawabata sait jouer de façon parfaite avec un rythme lent, dépayser les lecteurs en les entraînant vers un monde où la quotidienneté sert de support à des intuitions fulgurantes, et qui nous fait sentir, à nous lecteurs occidentaux, la profondeur et les beautés de l'éternel Japon.
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