"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En définissant sa philosophie comme un idéalisme, Hegel s'est exposé à bien des malentendus. On lui a reproché d'avoir élaboré une philosophie dédaigneuse du riche matériau de l'expérience, d'avoir méprisé les « sciences empiriques » qui dégagent les lois du monde sensible, d'avoir fait l'impasse sur les leçons de l'empirisme moderne et du criticisme kantien pour mieux restaurer les prétentions anachroniques d'une métaphysique abstraite et rétrograde.
De tels reproches ne résistent pourtant pas à une lecture précise de la philosophie hégélienne de la maturité. Non seulement Hegel a salué l'importance décisive du « grand principe de l'expérience » légué par l'empirisme, mais il a su réformer sa propre conception de la philosophie pour y intégrer l'apport indispensable des sciences empiriques de la nature et de l'esprit. De sa lecture critique des grands représentants de la philosophie anglo-écossaise (Bacon, Locke, Newton, Berkeley, Hume) découle une nouvelle conception de l'expérience, dont la pensée contemporaine n'a pas fini d'explorer et de discuter les enjeux.
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