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Qui, parmi nous, n'a pas fait, à un moment quelconque de son existence, l'expérience du mépris ?À partir de situations vécues et de témoignages confiés dans la force de leur vérité, cet essai propose des tableaux de la vie courante dans lesquels le langage révèle le pouvoir blessant du mépris.Mots ou expressions pris dans la banalité du quotidien : « gens de peu », « moins que rien » et autres « invisibles », ou phrases cinglantes que l'on n'a pas vu venir, sont autant de flèches décochées dans la sphère professionnelle, l'entourage social ou le huis clos familial.Pourquoi traiter d'un thème qui ravive souffrance ou colère ? Savoir que nous ne sommes pas seul à avoir éprouvé un sentiment d'humiliation, que nous risquons d'en faire l'expérience dans tout milieu, qu'il inflige une blessure dont le poison est lent à partir, c'est déjà le premier pas vers la prise de conscience pour s'en libérer.Il n'existe pas de réponse unique pour évacuer un tel sentiment, mais ce texte souhaite donner des mots pour partager des épisodes douloureux, en rire parfois, afin de puiser dans l'affront subi la force insoupçonnée de conjurer le mépris et en ressortir grandi.Engagée de très nombreuses années dans l'Éducation Nationale, comme enseignante puis cadre, Evelyne BALLANFAT, agrégée de lettres classiques, poursuit un travail d'écriture auquel elle se consacre désormais pleinement. Parallèlement à la fiction, elle se livre à une analyse critique à travers le genre de l'essai. Un premier ouvrage, « L'Éloge du sale », lui avait permis d'entamer cette étude où l'ironie et la poésie viennent s'entremêler. Elle vit entre la région parisienne et la Normandie.
Evelyne Ballanfat livre des témoignages de personnes qui ont été les victimes de mépris que ça soit dans leur vie privée ou professionnelle.
Ces personnes détaillent le contexte, leur réaction et les suites que cette attitude a eu sur leur vie, car le mépris est blessant et peut-être ressenti comme honteux par les victimes.
Quelques-unes d’entre elles trouvent la réaction qui aurait été adéquate et s’efforcent depuis de ne plus s’y laisser prendre mais ça n’est pas donné à tout le monde, l’éducation est un moule qui souvent laisse des personnes démunies face à des “carnassiers”.
Elle s’efforce de proposer des pistes de solutions et démontre aussi la culture du mépris de certaines franges de la population. Le mépris a valeur de non-existence et de non-reconnaissance de capacités !
C’est un essai très intéressant, les témoignages sont clairs et détaillés mais j’ai trouvé ses propositions un peu trop didactiques et difficile à appliquer pour ceux considérés comme des petites-gens ou des moins que rien !
Mais il a le mérite de soulever le voile du tabou, car bien souvent il est considéré que la personne qui en est victime le mérite bien !
Je pense que tous nous avons été aussi bien l’un que l’autre des acteurs de ces moments violents et il est facile de s’identifier parmi les témoignages.
#legoutdumepris #servicepresse #editionslalchimiste
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